Un État princier était un territoire du Raj britannique dirigé par un monarque local dans une relation de vassalité avec la couronne britannique. Les États princiers étaient ainsi soumis à un contrôle indirect des Britanniques, qui étaient représentés auprès de chacun d'eux par un résident, à la différence des provinces soumises à une colonisation directe.
Au moment de l'indépendance en 1947, il y avait officiellement 565 États princiers mais environ 200 d'entre eux disposaient d'un territoire de moins de et une majorité n'avaient qu'un pouvoir symbolique, l'administration et la collecte des impôts ayant été confiées au contrôle du vice-roi des Indes. Seuls 21 États disposaient de réels gouvernements, dont quatre importants : Hyderabad, Mysore, Baroda et Jammu-et-Cachemire.
À l'indépendance de l'Inde et du Pakistan, la majorité des États rejoignent l'une ou l'autre des nouvelles nations dans un processus pacifique, à l'exception du Jammu-et-Cachemire et d'Hyderabad.
L'Inde colonisée par les Britanniques comprenait deux types de territoire :
l'Inde britannique (British India) c'est-à-dire les territoires sous dominion britannique direct via le vice-roi ; ces territoires sont découpés en provinces administrées par des gouverneurs ou commissaires en chef ;
les États princiers (Princely states ou Native states) dirigés par un monarque indien reconnaissant la suzeraineté du roi-empereur, c'est-à-dire de la couronne britannique.
En droit, une distinction claire existait entre le dominion et la suzeraineté. L'organisation administrative et juridique des provinces était ainsi fixée par des lois du Parlement impérial. À l'inverse, les États avaient conservé leurs propres tribunaux sous l'autorité de leur dirigeant. Les États avaient par traité cédé l'intégralité de leur politique extérieure à la couronne britannique mais, n'étant pas des possessions britanniques, devaient conserver leur autonomie interne.
En réalité, les Britanniques exerçaient une influence substantielle sur les politiques intérieures des États princiers.
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Mahārāja (ˌmɑːhəˈrɑːdʒə ; also spelled Maharajah, or Maharaj) is a Sanskrit title for a "great ruler", "great king" or "high king". A few ruled states informally called empires, including ruler raja Sri Gupta, founder of the ancient Indian Gupta Empire, and Chandragupta Maurya. 'Title inflation' soon led to most being rather mediocre or even petty in real power, which led to compound titles (among other efforts) being used in an attempt to distinguish some among their ranks.
Le Hyderabad est un ancien État du centre de l'Inde. Dirigé par un nizam héréditaire musulman de 1724 à 1950, il est intégré au Raj britannique comme État princier en 1798. Au moment de l'indépendance de l'Inde en 1947, le Hyderabad est le plus grand des États princiers. Le nizam Asaf Jah VII ambitionne de retrouver l'indépendance mais l'armée indienne envahit le Hyderabad et l'annexe comme État de l'Union indienne. La capitale de l'État était Hyderabad (aujourd'hui au Telangana).
Le Raj britannique (du hindi rāj, qui signifie « règne » ; en British Raj) est le régime colonial britannique qu'a connu le sous-continent indien de 1858 à 1947. Le Raj débute en 1858 par le transfert des possessions de la Compagnie des Indes orientales à la Couronne britannique en la personne de la reine Victoria, proclamée impératrice des Indes en 1876. Il s'étend principalement sur les territoires qui forment aujourd'hui l'Inde, le Pakistan et le Bangladesh, ainsi que sur la Birmanie jusqu'en 1937, regroupant des provinces sous administration directe et des États princiers sous suzeraineté.