vignette|Civils morts dans la nuit du 9 et 10 mars 1945.
vignette|Carte de l'armée américaine de 1947 montrant l'étendue des bombardements.
Les bombardements de Tokyo sont une opération militaire américaine d'envergure sur la capitale japonaise qui eut lieu en février, mars et mai 1945. Le nombre de morts s'est élevé à plus de , notamment à la suite du bombardement du 10 mars 1945. L'utilisation intensive de bombes incendiaires de nuit sur des bâtiments (et notamment des habitations) construits en bois qui ne disposaient pas de caves où se réfugier explique le nombre important de victimes. Les bombardements furent plus meurtriers que l'explosion atomique de Nagasaki cinq mois plus tard.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, le bombardement stratégique des cibles sans valeur militaire directe est devenu une politique commune, notamment au Japon. En tant que capitale économique et politique de l'empire du Japon, Tokyo était une cible évidente d'un assaut sur dans le cadre des bombardements stratégiques sur le Japon. La ville fut donc visée par de multiples vagues de bombardements de l'aviation des États-Unis, dont les plus ravageurs eurent lieu de février à juin 1945, peu avant la capitulation du Japon. Selon l'historien Kenneth P. Werrell, le bombardement est .
Raid de Doolittle
Le premier raid sur Tokyo, dit le raid de Doolittle, eut lieu le , où seize bombardiers B-25 Mitchell lancés du porte-avions attaquèrent Yokohama et Tokyo avec pour objectif de se replier sur des terrains d'aviation en zone libre de la République de Chine, alors envahie par le Japon. Lancées prématurément, ces incursions furent des « piqûres d'épingle » militaires mais elles constituèrent une victoire significative pour la propagande et incitèrent l'état-major japonais à lancer la bataille de Midway.
À mesure que les troupes américaines se rapprochaient des côtes japonaises, les US Army Air Forces purent multiplier les raids et en augmenter l'intensité, d'autant plus que les nouveaux B-29 avaient un rayon d'action de .
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Les bombardements stratégiques sur le Japon sont les raids aériens, menés par les forces armées américaines pendant les deux dernières années de la Seconde Guerre mondiale contre l'empire du Japon, qui détruisirent les principales villes du pays et tuèrent entre , sans compter les bombardements atomiques d'Hiroshima () et de Nagasaki (). En plus des pertes humaines, les bombardements aériens causèrent d'importants dégâts aux villes japonaises et contribuèrent au profond déclin de la production industrielle.
Firebombing is a bombing technique designed to damage a target, generally an urban area, through the use of fire, caused by incendiary devices, rather than from the blast effect of large bombs. In popular usage, any act in which an incendiary device is used to initiate a fire is often described as a "firebombing". Although simple incendiary bombs have been used to destroy buildings since the start of gunpowder warfare, World War I saw the first use of strategic bombing from the air to damage the morale and economy of the enemy, such as the German Zeppelin air raids conducted on London.
vignette|Mamoru Shigemitsu, le ministre des Affaires étrangères du Japon, signe les actes de capitulation du Japon à bord de l' sous le regard du général Richard K. Sutherland, le .|alt=Shigemitsu signe les actes de capitulation devant Sutherland. Second plan : rangs de soldats américains. La capitulation du Japon, intervenue officiellement le avec la signature des actes de capitulation du Japon à Tokyo, met officiellement un terme aux hostilités de la Seconde Guerre mondiale.