thumb|300px|Le coquelicot est une plante hémérochore, classée parmi les archéophytes. Sa splendeur écarlate remplace ici l'or des fleurs du champ de colza qui sont fanées.
Par hémérochorie, on entend – surtout en Europe – la diffusion des plantes par la culture. On utilise souvent le synonyme anthropochorie, en assimilant la culture à l’action de l'humain. Néanmoins, dans l'idée de ceux qui ont forgé le concept d'hémérochorie, les deux concepts doivent être distingués : la diffusion par les animaux domestiques ressortit à l'hémérochorie, mais pas à l'anthropochorie, puisque les agents du transport ne sont pas des êtres humains, bien qu'ils appartiennent à leur sphère culturelle.
Les plantes hémérochores ou leurs semences peuvent avoir été transportées volontairement (introduction) ou involontairement (entraînement) par l'homme dans un territoire qu'elles n'auraient pas pu coloniser par leurs propres mécanismes naturels de dissémination, ou tout au moins beaucoup plus lentement. Ce peut aussi être en raison de la culture, qui a provoqué des changements d'environnement, et qui leur a permis de coloniser un territoire auquel elles n'auraient pas eu accès par leurs propres moyens. Et elles sont capables de se maintenir dans ce nouvel espace vital sans une aide volontaire de l’homme.
Les plantes hémérochores peuvent aussi bien augmenter la biodiversité d'un territoire que la restreindre.
Beaucoup de plantes de culture et d'ornement d'Europe centrale sont hémérochores – dans la mesure où elles se sont ensauvagées, et subsistent indépendamment de la culture.
Un premier classement des plantes hémérochores tient à la manière dont elles ont été introduites, par exemple :
éthélochorie : introduction volontaire par des semences ou des plants ;
speirochorie : introduction involontaire par des semences impures ;
agochorie : introduction par transport involontaire.
Du point de vue chronologique, on divise les plantes hémérochores en :
archéophytes : Plantes qui ont été introduites avant la survenue du trafic mondial vers 1500 – pour les statistiques botaniques, on prend en général l’année 1492 (découverte de l’Amérique).
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.
An archaeophyte is a plant species which is non-native to a geographical region, but which was an introduced species in "ancient" times, rather than being a modern introduction. Those arriving after are called neophytes. The cut-off date is usually the beginning of the early modern period (turn of the 15th or 16th century). In Britain, archaeophytes are considered to be those species first introduced prior to the year 1492, when Christopher Columbus arrived in the New World and the Columbian Exchange began.
thumb|upright=1.5|Figuier de Barbarie (Opuntia ficus-indica), un cactus originaire du Mexique, naturalisé en Afrique du Sud et autour de la Méditerranée, comme ici à Roquebrune-Cap-Martin (Alpes-Maritimes). La naturalisation est un phénomène écologique dans lequel une espèce ou un taxon ou une population, chaque fois d'origine exotique (on parle aussi d'espèces/taxons allochtones) par opposition/comparaison aux espèces indigènes (on parle aussi d'espèces/taxons autochtones), s'intègre à un écosystème donné, devient capable de s'y reproduire et de s'y disséminer spontanément.
Le terme néobiote désigne le plus souvent une espèce introduite qui a colonisé un territoire depuis l'époque moderne. La date limite fixée est souvent 1492, soit la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb, qui est vue comme un tournant au niveau de la mobilité et du commerce mondial. Les termes plus spécifiques de néophyte, de néozoaire et de sont parfois utilisés pour désigner respectivement les plantes, les animaux et les champignons.