Les géogrilles sont l'une des catégories de matériaux synthétiques utilisés en génie civil dits « géosynthétiques », développés pour préparer des structures en couches plus souples et portantes, tout en étant plus légères (par rapport aux dalles ou routes classiques) . L'empierrement de la couche de base se cale en s'encastrant dans la géogrille améliorant la résistance à la déformation de l'ensemble de la couche routière (ou du chemin). Les géogrilles sont caractérisées par une certaine rigidité et solidité ; les côtes des géogrilles sont souvent plus rigides que dans le cas des autres géotextiles ; une très grande grande porosité, c'est-à-dire des ouvertures de maille (l'entre nervures longitudinales et transversales, dit apertures pour les anglophones), assez grandes pour permettre que les matériaux du sol la traverse de part en part, à la différence d'autres géotextiles, qui au contraire laissent passer l'eau ou l'air, mais résistent aux matériaux du sol ou à la grave apportée ; Ils permettent un « travail à froid » (pas de bitume à faire fondre). Ce sont généralement des matières plastiques (polymères peu dégradables) et plus rarement métalliques. Certains de ces matériaux ne sont pas compatibles avec le ciment (corrosif) renforcement des sols ou de leur portance stabilisation de pentes raides voire de murs, routes forestières (à titre d'exemple, dans une forêt fluviale humide communale (forêt d’Appenweier dans le Bade-Wurtemberg), l'utilisation d'une géogrille a permis en 2007 de diminuer l'empierrement de layons de 35 ou d'épaisseur sur sol à très faible portance, avec une économie de coût mais aussi un gain de temps de travaux. Des rouleaux de de large ont été utilisés pour ce chantier. Sa rigidité, la résistance à la traction de ses côtes (nervures longitudinales et transversales) et la « force de jonction » des « nœuds » de la grille sont trois critères également importants pour garantir le pouvoir d'ancrage de stabilisation des matériaux piégés dans la grille.