Concept

Voile (vêtement)

Résumé
thumb|160px|Statuette de jeune femme (Tanagra), Grèce (). Le voile (du latin velum, rideau, tenture) est un vêtement traditionnel ou religieux destiné généralement à masquer tout ou partie du corps et parfois du visage d'une femme. Présent notamment dans les traditions chrétiennes et musulmanes et souvent associé aux femmes, il prend de multiples formes et est souvent fabriqué dans un tissu léger d'une certaine transparence, mais peut aussi être opaque. Le voile est un accessoire avec une tradition culturelle ancienne, attestée depuis l'Antiquité et qui est empreint d'une symbolique propre à chaque contexte culturel ou religieux. Il renvoie à l' qu'il convient de donner de soi et au rapport au corps : il a pour but de marquer les différences sexuelles, sociales, la respectabilité, la pudeur, le sacré. Les linges qui dissimulent le corps ou le visage d'hommes, comme celui des pénitents, des hommes bleus se désignent toujours par un autre mot. thumb|Déméter, déesse grecque (). Dans l’Antiquité, le port du voile est documenté dans des textes législatifs en Assyrie durant la période 2400-1200 av. J.C. (notamment dans les lois instaurées par le roi assyrien Teglath-Phalasar ), permettant d'établir la distinction entre hommes nobles ou mariés et esclaves : le voile est moins une restriction qu'une prérogative réservée aux hommes libres. Il leur laisse le visage découvert mais recouvre leur tête et descend jusqu'aux pieds) : La tradition du purdah (« rideau ») désigne une pratique d’origine perse empêchant les femmes de voir les hommes. Les historiens antiquisants ont longtemps nié le port du voile dans la civilisation grecque, « berceau de la démocratie », évoquant le port de châle et de tissu, jusqu'aux travaux du professeur d'archéologie Caroline Galt. Dans la société grecque antique, l’épouse est tenue de se couvrir la tête. La sculpture antique nous a laissé une trace de cette symbolique : les déesses représentant le mariage, le foyer ou la famille sont le plus souvent voilées alors que les déesses célibataires comme Artémis ou Aphrodite, ne le sont pour ainsi dire jamais.
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