IsisIsis est une reine mythique et une déesse funéraire de l'Égypte antique. Le plus souvent, elle est représentée comme une jeune femme coiffée d'un trône ou, à la ressemblance d'Hathor, d'une perruque surmontée par un disque solaire inséré entre deux cornes de vache. L'astucieuse Isis est l'une des divinités de l'Ennéade d'Héliopolis. Elle est la sœur et l'épouse du roi Osiris, un être généreux qui plaça son règne sous le signe de l'harmonie cosmique.
Textes des pyramidesLes Textes des pyramides sont les plus anciens écrits religieux connus à ce jour. C'est la somme des conceptions funéraires des Égyptiens de l'Ancien Empire, c'est-à-dire d'il y a (même plus, si l'on considère que ces conceptions ont dû naître antérieurement, avant d'être retranscrites sur la pierre). Ces textes, d'abord uniquement inscrits dans les pyramides des rois, vont ensuite aussi figurer dans celles de leurs reines à la fin de l'Ancien Empire. Certaines formules se retrouvent au Moyen Empire dans le corpus des Textes des sarcophages.
Religion de l'Égypte antiquevignette|Le prêtre Padiouiset offre de l'encens au dieu Rê-Horakhty-Atoum La religion de l'Égypte antique est un système complexe de croyances et de rituels polythéistes qui faisaient partie intégrante de la culture égyptienne antique. Il est centré sur les interactions des Égyptiens avec de nombreuses divinités censées être présentes et contrôler le monde. Des rituels tels que la prière et les offrandes sont fournis aux dieux pour gagner leur faveur.
Ânkhansée, croix de vie, clé de vie, croix égyptienne, croix du Nil, est un hiéroglyphe représentant le mot ˁnḫ, qui signifie « vie ». Il était utilisé par les Égyptiens pour symboliser la vie. Les Égyptiens pensaient que leur séjour sur Terre n'était qu'une partie d'une vie éternelle plus grande. La croix de vie symbolise donc non seulement l'existence mortelle sur la Terre, mais également leur existence immortelle dans l'après-vie. Ses origines et significations ne sont pas certaines.
Œil oudjatvignette vignette|Amulette représentant un oudjat. En translittération de l'écriture hiéroglyphique, irt signifie « œil » et wḏȝ désigne soit le verbe signifiant « se préserver » soit le nom « protection ». Irt oudjat, ou plus communément oudjat, en transcription signifient donc « œil préservé », l'Œil d'Horus en l'occurrence. Les égyptologues considèrent généralement que la figuration de l'Œil oudjat est un hybride d'œil humain et d'œil de faucon : elle combine des parties de l'œil humain, conjonctive, pupille et sourcil, avec vraisemblablement les taches en dessous de l'œil du faucon.
Astrologievignette|Universum, Camille Flammarion, gravure sur bois, Paris, 1888 (colorisation par Hugo Heikenwaelder, Vienne, 1998). vignette|Horloge astrologique (Venise). vignette|Thème astral du janvier 2000. L'astrologie est un ensemble de croyances et de pratiques fondées sur l'interprétation symbolique des correspondances supposées entre les configurations célestes (la position et le mouvement des planètes du système solaire) et les affaires humaines, collectives ou individuelles.
Kémitismevignette|Autel consacré à Thot (Djehuty) d'un pratiquant kémite tchèque. vignette|L'Ânkh, le symbole du kémitisme et du netjerisme. Le kémitisme ou khémitisme (ou netjerisme en France), est un ensemble de croyances et de pratiques qui trouvent leurs origines actuelles aux États-Unis dans les années 1970 et qui s'inspirent librement de la religion de l'Égypte antique. Le kémitisme est une spiritualité s'inspirant de la religion de l'Égypte antique.
Hermeticavignette|Hermès Trismégiste. vignette|Le Corpus Hermeticum édité en latin par Marsile Ficin en 1471. Les Hermetica sont les textes attribuées dans l'Antiquité au mythique Hermès Trismégiste. Les plus importants sont regroupés dans le Corpus Hermeticum, un recueil de traités mystico-philosophiques en grec, datant de la période hellénistique. L'hermétisme gréco-égyptien s'appelle aussi bien « hermétisme alexandrin », « hermétisme égyptianisant », « hermétisme hellénistique », « hermétisme gréco-hellénique », « hermétisme antique ».