Concept

Œil oudjat

Résumé
vignette vignette|Amulette représentant un oudjat. En translittération de l'écriture hiéroglyphique, irt signifie « œil » et wḏȝ désigne soit le verbe signifiant « se préserver » soit le nom « protection ». Irt oudjat, ou plus communément oudjat, en transcription signifient donc « œil préservé », l'Œil d'Horus en l'occurrence. Les égyptologues considèrent généralement que la figuration de l'Œil oudjat est un hybride d'œil humain et d'œil de faucon : elle combine des parties de l'œil humain, conjonctive, pupille et sourcil, avec vraisemblablement les taches en dessous de l'œil du faucon. D'après le mythe, Horus, fils d'Isis et d'Osiris, aurait perdu un œil dans le combat mené contre son oncle Seth pour venger l'assassinat de son père. Au cours du combat, Seth lui arracha l'œil gauche, le découpa (en six morceaux, d'après une version de la légende) et jeta les morceaux dans le Nil. À l'aide d'un filet, Thot repêcha tous les morceaux sauf un. Thot le rajoute et rend donc à Horus son intégrité vitale. En 1927, alors que l'Œil oudjat était encore associé par certains à des fractions (spéculation maintenant démentie), l'égyptologue Alan Henderson Gardiner avait proposé que la somme de ces fractions ne faisant que 63/64, le 1/64 manquant était le lien magique ajouté par Thot pour que l'œil fonctionne. L'Œil oudjat avait une fonction magique liée à la prophylaxie, à la restauration de la complétude et à la vision de « l'invisible ». Il fut représenté sur les sarcophages et sur les pectoraux. Les innombrables amulettes en forme d'oudjat étaient portées pour se protéger du "mauvais sort". Lors de la momification, les embaumeurs le plaçaient sur les incisions qu'ils avaient pratiquées. L'Œil oudjat était aussi peint sur les proues des bateaux, leur permettant de « voir » et de tenir leur cap. Cette tradition est encore pratiquée autour de la Méditerranée. centré|vignette|L'« Œil d'Osiris » Maltais. En 1911, à partir de documents du Nouvel Empire, l'égyptologue Georg Möller émit l'hypothèse qu'on pouvait identifier certains signes hiéroglyphiques utilisés pour mesurer des capacités de grain à des parties du signe représentant l'oudjat.
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