Concept

Chakra

Résumé
Chakra (dérivé du sanskrit : चक्र, écriture devanagari, qui signifie roue ou disque, prononciation phonétique : « tchakra » en sanskrit, « chakra » en français, en IAST : cakra ; pali : chakka ; tibétain : khorlo ; indonésien et javanais : cakra) est le nom sanskrit donné à des objets ayant la forme d'un disque, parmi lesquels le soleil. Le terme est aujourd'hui plus connu pour désigner des ou issus d'une conception du Kundalinî yoga et qui pourraient être localisés dans le corps humain. Selon cette conception, il y aurait sept chakras principaux et des milliers de chakras secondaires. On trouve ce concept dans la Yoga Chudamani Upanishad (composée entre le et ) et la Yoga Shikha Upanishad. Dans l'Inde ancienne, le mot désignait un disque de métal symbolisant le pouvoir d'un râja dit chakravarti : celui qui fait tourner la roue de la destinée des hommes, qui tient leur vie dans ses mains, mais aussi, peut-être, celui qui est à l'image de sūrya, le soleil. Le titre de chakravarti ou chakravartin était donné à un souverain ayant fait le sacrifice du cheval ou ayant réalisé de grandes conquêtes. Dans l'hindouisme, la roue représente la structure des mondes et de l'individu, . Le terme fut ensuite utilisé pour qualifier Bouddha et les souverains bouddhistes, qui font tourner la roue de la loi (geste de dharma chakra-mudrâ). On retrouve ainsi très logiquement une représentation de chakra dans l'emblème et le drapeau de l'Inde. À l'origine, devait se trouver dans la bande blanche le rouet de Gandhi, c'est-à-dire l'outil emblématique de l’autosuffisance. Il fut plus tard remplacé par le chakra d'Ashoka, un symbole bouddhiste, sous l'influence de Bhimrao Ramji Ambedkar, le rédacteur hors-caste de la constitution indienne qui finit par se convertir au bouddhisme. Les chakras décrits dans le kuṇḍalinī yoga sont représentés par des fleurs de lotus et marquent, sur le plan énergétique de l'homme (prāṇamaya-kosha), les étapes de la progression de la kuṇḍalinī le long des nādīs (canaux) centraux que sont suṣumṇā (canal central parasympathique), iḍā (canal sympathique gauche) et piṅgalā (canal sympathique droit), qui relient entre eux les chakras (centres d'énergie).
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