La Cité interdite (), généralement appelé par les Chinois le palais ancien (), également appelé musée du palais () est le palais impérial au sein de la Cité impériale de Pékin dont la construction fut ordonnée par Yongle, troisième empereur de la dynastie Ming, et réalisée entre 1406 et 1420. Cet immense palais fait partie des palais les plus anciens et les mieux conservés de Chine. De nos jours, il est le musée du palais impérial, qui conserve les trésors impériaux de la civilisation chinoise ancienne et de très nombreuses œuvres d'art chinois de première importance : peintures, bronzes, céramiques, instruments de musique, laques Ce site monumental a plusieurs dénominations : son nom complet est la « Cité pourpre interdite » (traduction du chinois zǐjìn Chéng, 紫禁城), en référence à l'étoile nommée Zǐwēi Xīng (紫微星, la « petite étoile violette ») dans l'astronomie chinoise, c'est-à-dire l'étoile polaire de l'astronomie occidentale. En effet, comme le palais impérial se trouve au centre de Pékin et représentait le centre administratif de l'État, on lui donna un nom évoquant l'étoile qui est au centre de la rotation du ciel ; le nom le plus courant à l'étranger est « Cité interdite », qui vient du fait qu'en tant que résidence des empereurs chinois, de leurs familles et de ceux qui étaient à leur service, son accès était interdit au peuple ; en Chine actuellement, ce site est le plus souvent appelé Gùgōng (故宫), ce qui signifie « l'ancien palais » ; le musée qui est abrité dans la « Cité interdite », ou musée du palais impérial, abrite plusieurs musées dont un musée de céramique et une pinacothèque ; il reste traditionnellement dénommé « musée du palais ». vignette|350px|Plan de la Cité interdite. Les lettres en rouge sont utilisées pour localiser les principaux bâtiments. Ligne de séparation approximative entre les cours intérieure (au nord) et extérieure (au sud). A. Porte du Midi B. Porte de la Prouesse Divine C. Porte de la Gloire occidentale D. Porte de la Gloire orientale E. Tours d'angle F. Porte de l'Harmonie Suprême G.