Ferdinand (en bulgare : Фердинанд I) est né le à Vienne en Autriche et mort le à Cobourg en Allemagne. Prince de la maison de Saxe-Cobourg et Gotha, il est élu prince de Bulgarie en 1887 puis prend le titre de tsar des Bulgares en 1908. Il abdique et laisse le trône de Bulgarie à son fils aîné Boris en 1918. Maison de Saxe-Cobourg et Gotha (Bulgarie) Ferdinand est le cinquième et dernier enfant du prince Auguste de Saxe-Cobourg-Kohary (1818-1881) et de son épouse Clémentine d'Orléans (1817-1907). Son père est issu d'une branche cadette de la maison de Saxe-Cobourg et Gotha, tandis que sa mère est une des filles du dernier roi des Français Louis-Philippe. Ferdinand a deux frères aînés, Philippe (1844-1921) et Auguste (1845-1907), et deux sœurs, Clotilde (1846-1927) et Amélie (1848-1894). gauche|vignette|La reine-mère Marie-Amélie , grand-mère de Ferdinand. Ferdinand épouse le à la Villa Borbone delle Pianore à Parme, Marie-Louise de Bourbon-Parme, fille aînée de l'ancien duc Robert de Parme et de sa première épouse Maria Pia de Bourbon-Siciles. En effet, Ferdinand toujours célibataire, les menaces qui planent sur sa tête n'augurent rien de bon pour l'avenir de sa dynastie. La nécessité d'un mariage se fait sentir, mais faute de reconnaissance internationale, il est difficile de lui trouver une épouse. En 1891, sa mère entre en contact avec l'archiduc Ferdinand IV de Toscane et arrange le mariage de son fils avec la fille aînée de l'archiduc, Louise, mais Ferdinand ne semble guère enthousiaste et le projet est abandonné. Craignant la réaction du tsar, ni la reine Victoria, ni l'empereur Guillaume II ne consentent à ce qu'une de leurs parentes épouse Ferdinand. Au terme de plusieurs échecs, le prince doit se rabattre sur une dynastie moins influente, celle de Marie-Louise de Bourbon-Parme, la fille aînée du duc Robert . Ce dernier impose comme condition au mariage l'abrogation de la clause de la constitution bulgare imposant que l'héritier du trône soit baptisé dans la foi orthodoxe.