L'architecture des temples hindous présente une grande variété selon les époques, les matériaux utilisés, les régions et les cultures, initialement en Inde. De nombreux temples de religion hindoue se trouvent en dehors de l'Inde, soit dans les pays qui ont été dirigés par des souverains de religion hindoue (Cambodge, Indonésie), soit dans les régions avec une forte immigration de population indienne (Afrique de l'Est, Océanie).
Le temple hindou est, avant tout, la demeure de la divinité. Au cœur du sanctuaire se trouve sa statue ; pour la divinité sont célébrés les rituels, dont la puja, le rite d'offrande et d'adoration. Mais les rituels, comme la puja, sont souvent effectués en dehors du temple, comme à la maison ou dans la rue. Le temple est un lieu pour le darshan (la vision de l’être-divin), pour la pūjā (le rituel), la méditation, parmi les autres activités religieuses qui s'effectuent à l'abri du temple.
Les temples hindouistes sont dédiés, d'habitude, à une divinité primaire, appelée la divinité tutélaire, et à d’autres divinités subalternes associées à la divinité principale. En matière d'architecture on peut dégager quelques règles générales. Le temple hindouiste se compose, au minimum d'un cœur de sanctuaire, appelé garbha griha et d'un porche qui permet d'y accéder. Le sanctuaire est recouvert et protégé par une tour, plus ou moins haute. L'entrée s'effectue par un porche. Puis, en fonction de la taille du temple, une ou plusieurs salles de prière ou d'assemblée permettent d'atteindre le garbha griha. Dans certains temples se trouve un couloir, pradakshina pour permettre le rite de circumambulation autour du garbha griha. C'est-à-dire de déambulation dans le sens des aiguilles d'une montre. Le temple possède, en principe, un accès protégé. Le plus souvent, une enceinte rectangulaire sert à délimiter cet espace sacré.
Les dimensions d'un temple hindouiste peuvent varier de façon considérable entre un petit sanctuaire de campagne et les temples d'Inde du Sud qui sont de véritables villes.