Loèche-les-Bains, en allemand de, est une commune suisse du canton du Valais, située dans le district de Loèche. Sise à d'altitude, la commune de Loèche-les-Bains se situe dans la partie germanophone du canton du Valais, avec à l'ouest le Valais Romand - où l'on parle français - et au nord le canton de Berne. Le territoire de Loèche-les-Bains s'étend sur . Lors du relevé de , les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient de sa superficie, les surfaces agricoles , les surfaces boisées et les surfaces improductives . Située aux abords de la rivière Dala, la station de Loèche-les-Bains est célèbre pour ses nombreuses sources thermales. Au nord-est la vallée héberge les gorges de la Dala et s'étend jusqu'à la source de la rivière située à , en dessous de la Lötschenpass qui donne accès au canton de Berne. La vallée est fermée au nord-est par le Balmhorn (point culminant de la commune avec ) et au sud-est par le Ferdenrothorn () et le Majinghorn (). Au nord du village se trouve le col de la Gemmi, niché entre le Daubenhorn ( - à l'ouest) et le Rinderhorn ( - à l'est). Il permet de passer de la vallée de la Dala à celle du Lâmmerendalu qui se jette dans le lac de Dauben (Daubensee). Le col de la Gemmi fut pendant longtemps un point de passage très fréquenté entre le canton du Valais et de Berne. On y accède grâce au téléphérique de la Gemmi qui relie Loèche-les-Bains () au col (). La région compte de nombreux sentiers de randonnées qui mènent à Kandersteg, Adelboden ou au Wildstrubel et ses trois sommets à plus de . À l'est, Loèche-les-Bains est dominé par le Torrenthorn qui culmine à et qui accueille sur ses pentes le domaine skiable. L'histoire de Loèche-les-Bains remonte au Des tombes et des vases de céramiques attestent de la présence d'habitations à Loèche-les-Bains. Dès le , le col de la Gemmi, seul lien entre le canton du Valais et celui de Berne, peut être franchi. En 1229, Loèche-les-Bains est mentionné pour la première fois sous le nom de . On y parle alors un dialecte franco-provençal (aussi appelé « patois » ou « arpitan »).