Concept

Cerveau matriochka

Résumé
Un cerveau matriochka est une mégastructure hypothétique proposée par Robert Bradbury, fondée sur la sphère de Dyson et dotée d'une capacité informatique immense. Il capte toute l'énergie produite par une étoile pour faire fonctionner ses systèmes informatiques. Le concept tire son nom des poupées russes, les matriochkas. Le terme cerveau matriochka a été forgé par Robert Bradbury comme alternative au « cerveau de Jupiter », un concept identique mais à l'échelle planétaire. La conception d'un cerveau matriochka s'appuie sur sa capacité propre et sur une capture maximale des rayonnements émis par son étoile source, tandis que le cerveau de Jupiter est conçu pour minimiser le délai de signal et maximiser la vitesse de calcul. Une telle structure hypothétique se composerait d'au moins deux sphères de Dyson disposées autour d'une étoile et gerbées l'une dans l'autre. Des ordinateurs à l'échelle naine constitueraient une partie importante des coquilles. Les échanges énergétiques entre l'étoile et l'espace alimenteraient ces processeurs en énergie. Une coquille (ou un composant, si en forme d'essaim de Dyson), absorberait l'énergie rayonnée sur sa surface intérieure et s'en servirait pour faire fonctionner ses systèmes informatiques. L'énergie émise par les systèmes informatiques (sous forme thermique, par exemple) serait récoltée et utilisée par les systèmes informatiques de la coquille suivante. Ce processus serait répété pour chaque coquille. Plus une coquille serait éloignée du cœur du cerveau matriochka, plus sa surface serait grande, et plus l'énergie qu'elle recevrait serait diffuse. C'est pourquoi les ordinateurs nains de chaque coquille seraient conçus pour fonctionner à des températures différentes ; les composants au cœur avoisineraient la chaleur de l'étoile centrale, tandis que les couches extérieures de la structure pourraient approcher le froid interstellaire. Ainsi, un cerveau matriochka possédant un nombre restreint de coquilles aurait une température extérieure relativement élevée, tandis que de nombreuses couches de coquilles présenteraient une température extérieure de moins de .
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