Le Yémen du Sud, officiellement la république démocratique populaire du Yémen (جمهورية اليمن الديمقراطية الشعبية Jumhūriyyat al-Yaman ad-Dīmuqrāţīyah ash-Sha'bīyah), est un État moyen-oriental qui a existé de 1967 à 1990 dans les gouvernorats du sud et de l'est de l'actuelle république du Yémen, y compris l'île de Socotra.
Les origines du Yémen du Sud remontent à 1874, année de l'établissement (officieux) du protectorat d'Aden, qui recouvrait les deux tiers du Yémen actuel. Le port d'Aden, lui, était administré comme faisant partie du Raj britannique jusqu'en 1937, date à laquelle il fut transformé en colonie. En 1963, l'état d'urgence a été décrété dans le protectorat lorsque le (FLN) et le (FLYSO) se sont révoltés contre la domination britannique. La colonie d'Aden et la majorité du protectorat ont alors fusionné pour donner naissance à la Fédération d'Arabie du Sud.
Cette dernière a ensuite elle-même fini par fusionner avec le protectorat d'Arabie du Sud pour créer la république populaire du Yémen (جمهورية اليمن الشعبية Jumhūriyyat al-Yaman ash-Sha`biya) qui accède à l'indépendance le 30 novembre 1967. En 1970, le pays devient un État marxiste-léniniste à parti unique (prenant au passage son nom définitif) soutenu par l'Union soviétique. C'était le seul régime communiste du monde arabe. Malgré ses efforts pour stabiliser la région, il a été impliqué dans une brève guerre civile en 1986. Avec l’effondrement du communisme, le Yémen du Sud a été absorbé par la république arabe du Yémen (communément appelée « Yémen du Nord ») le 22 mai 1990, pour former avec elle le Yémen actuel. Après quatre ans d'unification, cependant, le Yémen du Sud a fait sécession d'avec le Nord, ce qui a entraîné l’occupation du Yémen du Sud par le Nord à l'issue de la guerre civile de 1994. Une autre tentative de restauration du Yémen du Sud (seulement en tant que pays, et non en tant qu’État socialiste comme en 1994) a été lancée en 2017 par le Conseil de transition du Sud dans un nouveau contexte de guerre civile.
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Le « Printemps arabe » est un ensemble de contestations populaires, d'ampleur et d'intensité très variable, qui se produisent dans de nombreux pays du monde arabe à partir de décembre 2010. L'expression de « Printemps arabe » fait référence au « Printemps des peuples » de 1848 auquel il a été comparé, tout comme le Printemps de Prague en 1968. Ces mouvements révolutionnaires nationaux sont aussi qualifiés de révolutions arabes, de révoltes arabes, ou encore de « réveil arabe », certains vont jusqu’à parler d’une révolution Facebook, d’une révolution Twitter voire d’une révolution 2.
thumb|right|350px|Montagnes entourant Salalah en période de mousson dans la brume. Dhofar (arabe ظفار Ẓufār) est la région sud du sultanat d'Oman, à la frontière entre Oman et le Yémen, avec pour capitale Salalah. Ce gouvernorat a une superficie de , et une population en 1965 de habitants (pour un total de Omanais). Au recensement de 2003, la population est de habitants. En 2010, il compte habitants. La zone est stratégique en raison de son opposition historique au pouvoir du Sultan.
L’athéisme d'État désigne la promotion de l'athéisme comme doctrine officielle, voire obligatoire, d'un État. Il se distingue radicalement de la laïcité, qui sépare l'État des religions, mais les laisse libres et ne promeut ni l'athéisme, ni l'incroyance, ni la croyance, mais seulement la liberté de conscience dans le respect de la loi, c'est-à-dire sans dérives commerciales et sans monopole idéologique. Des politiques relevant de l'athéisme d'État ont été mises en place à plusieurs époques.
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