Parti communiste de l'Union soviétique

Le Parti communiste de l'Union soviétique (PCUS) (en Коммунисти́ческая па́ртия Сове́тского Сою́за ou КПСС) était le seul parti politique autorisé dans l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) entre 1925 et 1990. En à Minsk, un congrès qui rassemble neuf délégués issus d'« Unions de lutte » de plusieurs villes de l'Empire russe (Pétersbourg, Moscou, Kiev, Iekaterinoslav) ainsi que du Bund fonde le Parti ouvrier social-démocrate de Russie (POSDR). Vladimir Oulianov, futur Lénine, alors en exil à Chouchenskoié en Sibérie, ne peut assister à la réunion fondatrice. Le comité central élu lors du congrès est rapidement arrêté. Cette réunion est considérée comme le « premier congrès » du Parti. En 1903, le congrès se tient d'abord à Bruxelles, puis doit déménager à Londres, à la suite de pressions diplomatiques russes : c'est pourquoi il est appelé le « congrès de Bruxelles-Londres ». Le parti se divise entre bolcheviks (c’est-à-dire « majoritaires »), partisans de l'action violente, et mencheviks (« minoritaires »), plus modérés ; le désaccord ira croissant et le clivage s'accentue jusqu'à la Révolution. En , le parti bolchevik se constitue en « Parti ouvrier social-démocrate (bolchevik) de Russie ». Au cours de la révolution russe, le parti bolchevique prend le pouvoir politique lors de l’insurrection du . Il prend le nom de « Parti communiste (bolchevik) de Russie » en . Le droit de fraction est interdit en 1921 à la suite de la guerre civile, ce qui met fin à la relative démocratie qui régnait jusqu’alors au Politburo. Toutefois, des courants minoritaires continuent à exister (Opposition de gauche de Léon Trotski, etc.) mais leurs militants sont progressivement exclus et réprimés. L'Union soviétique est proclamée le . En 1923, le parti devient officiellement le seul parti légal, dont le rôle est, aux yeux de Lénine, de . Il devient le « Parti communiste (bolchevik) de l’URSS » en , et enfin le PCUS en . Le PCUS détenait l'ensemble du pouvoir économique et exerçait une dictature de parti unique, jusqu'à l'autorisation des partis politiques en 1989.