Plotin'Plotin', en Πλωτῖνος, en latin : Plotinus (205 - 270 ), philosophe gréco-romain de l'Antiquité tardive, est le représentant principal du courant philosophique appelé « néoplatonisme » : à travers lui, la pensée grecque classique affronte désormais les mouvements gnostiques plus ou moins proches du christianisme et du manichéisme. Continuateur d’un Musonius Rufus, d’un Sénèque, d’un Épictète, Plotin est l’un des grands philosophes de l’époque impériale et un authentique sage de la Grèce.
Phédon (Platon)Phédon (en grec : / Phaídōn) est un dialogue de Platon qui raconte la mort de Socrate et ses dernières paroles. La question que pose et à laquelle répond ce dialogue est la suivante : Quelle doit être l’attitude du philosophe devant la mort ? Le dialogue évoque ainsi les notions des liens entre l’âme et le corps, l'éternité de l'âme et la destinée de celle-ci après la mort.
NéopythagorismeLe néopythagorisme est un courant philosophique et ésotérique, dérivant de Pythagore, commençant au à Rome à travers Nigidius Figulus et à Alexandrie par Eudore d'Alexandrie, divisé en diverses écoles. Parfois il est difficile de distinguer si un auteur est néopythagoricien ou néoplatonicien (ainsi pour Porphyre et Jamblique). Selon Eduard Zeller le néopythagorisme est un courant philosophique inspiré de Pythagore, qui se développe à partir du , et qui intègre aussi des éléments platoniciens et aristotéliciens.
Philolaos de CrotonePhilolaos (en grec ancien : , latinisé en Philolaus (né vers 470 et mort vers 390 av. J.-C.) est un philosophe, astronome et mathématicien grec du , et l'une des figures de la tradition pythagoricienne, avec Pythagore lui-même, et Archytas de Tarente. Sa conception de la structure du cosmos et ses considérations sur le rôle du nombre dans l'intelligibilité du monde constituent un apport original non moins que déterminant pour la philosophie de Platon et d'Aristote.
XénophaneXénophane, en Ξενοφάνης (né vers 570 av. J.-C. à Colophon en Ionie, mort vers 475 av. J.-C.) est un philosophe présocratique, poète et scientifique grec. Exilé de Colophon tombé sous la domination perse, il semble avoir émigré en Sicile et s'être réfugié d'abord à Zancle et à Catane, avant de se rendre à Élée dont il fonde probablement l'école éponyme. Les données attestées ne permettent pas de déterminer s'il mourut à Élée, ou s'il retourna finalement à Colophon. Il s’oppose fortement à l’anthropomorphisme et s’applique à démontrer l’unicité divine.
ProclusProclus (Proclus de Lycie ou Proclus de Byzance) ou Proclos, en grec ancien / Próklos, né le 7 ou à Byzance et mort le à Athènes, surnommé « le Diadoque » (, successeur), fut un philosophe néoplatonicien de l'école néoplatonicienne d'Athènes. La forme Proclus, très fréquemment utilisée en français, est la forme latinisée. La vie de Proclus est connue essentiellement par son successeur Marinus. Il naît dans une riche famille de Byzance, fils de Patricius et Marcella, deux Lyciens, probablement le 7 ou le .
Monade (philosophie)Le terme « monade », employé en métaphysique, signifie étymologiquement « unité » (μονάς monas). C'est l'Unité parfaite qui est le principe absolu. C'est l'unité suprême (l'Un, Dieu, le Principe des nombres), mais ce peut être aussi, à l'autre bout, l'unité minimale, l'élément spirituel minimal. Plus subtilement, la notion de monade évoque un jeu de miroirs entre l'Un, la Monade comme unité maximale, et les monades, les éléments des choses ou les choses en tant qu'unités minimales, reflets, de l'Un ; une chose une est comme un microcosme, un reflet, un point de vue de l'Unité ; une âme dit partiellement ce qu'est l'Âme, celle du monde, ou l'Esprit.