MystiqueLa mystique ou le mysticisme est ce qui a trait aux mystères, aux choses cachées ou secrètes. Le terme relève principalement du domaine spirituel, et sert à qualifier ou à désigner des expériences intérieures de l'ordre du contact ou de la communication avec une réalité transcendante non discernable par le sens commun. « Mystique » vient de l'adjectif grec μυστικός (mustikos). C'est un mot de la même famille que le verbe μυέω (muéô) qui signifie « initier, enseigner », et que le nom μυστήριον (mustérion) qui a donné « mystère ».
DocétismeLe docétisme (du grec dokein, paraître) est un ensemble de tendances christologiques du début du christianisme, relevant du courant christologique sarx, pour lequel le Christ se faisant « chair » ne signifie pas qu'il se fait « homme ». Les théologiens docètes interprètent littéralement le verset de l’évangile selon Jean où il est écrit que « la Parole se fit chair ». . Au terme d'une étape métaphysique supplémentaire, il en résulte que, selon eux, Jésus n'a pas de corps physique, à l'instar d'un Esprit, et que, de ce fait, la crucifixion est une illusion.
Mysticisme chrétienvignette|Icône orthodoxe russe de la Transfiguration (Théophane le Grec, vers 1408). Le mysticisme chrétien est la tradition des pratiques mystiques et de la théologie mystique au sein du christianisme qui ou . Jusqu'au , la pratique de ce qu'on appelle aujourd'hui le mysticisme était désignée par le terme contemplatio, theoria, de contemplatio (latin ; grec ancien θεωρία, theoria, , de Dieu ou du divin). Le christianisme a adopté la terminologie latine (contemplatio, contemplation) pour décrire diverses formes de prière et le processus de connaissance de Dieu.
AdoptianismeL'adoptianisme est une doctrine religieuse selon laquelle Jésus ne serait devenu le fils de Dieu que par adoption à la suite de son baptême dans le Jourdain par Jean-Baptiste. Elle a une conception humanisante de Jésus, à l'opposé de la conception divinisante du docétisme. Elle est apparue dès le chez Théodote de Byzance dont le souci était de revenir à un monothéisme plus étayé. Paul de Samosate, évêque d'Antioche la reprend en 268. Au , en Espagne, l'archevêque Élipand de Tolède, et l'évêque d'Urgell, Félix d'Urgell reprirent à leur compte cette doctrine.