Résumé
Le guillemet est un signe typographique de ponctuation, principalement utilisé par paire d’un guillemet ouvrant et d’un guillemet fermant. Leurs formes (simple ou double, en chevron ou en apostrophe) et positions (gauche ou droite) varient selon les langues, les régions ou la direction du système d’écriture utilisé. Le principal usage des guillemets est de mettre en relief une expression, un terme ou une citation. Les guillemets s’emploient ainsi pour le discours rapporté et les dialogues. Ils sont parfois utilisés pour indiquer que le terme ou l’expression mis en exergue n’a pas sa signification littérale ou habituelle thumb|Exemple de diplè dans Prisciani grammatici Caesariensis Libri omnes. Déjà dans l’Antiquité, le chevron est un signe de ponctuation composé d’un chevron indiquant différentes annotations, dont les citations. Au Moyen Âge, et principalement à partir du , les guillemets sont des virgules (du latin virgula, « petite verge ») destinées à séparer ou signaler les citations, ou encore à encadrer un mot d’orthographe ou de sens douteux, pour signaler au lecteur un terme à corriger. Le guillemet proprement dit est apparu pour la première fois en 1527 chez Alde et J. Bade dans Priscien, l’invention en ayant ultérieurement été faussement attribuée à l’imprimeur Guillaume en 1622. Les guillemets sont d’abord utilisés dans la marge, hors du texte, et ont la forme de virgules, inversées ou non, ou de petites parenthèses doubles. Les guillemets fermants sont introduits au et se mettent dans le corps de texte. thumb|Guillemets en caractères Didot de l’Imprimerie nationale en 1934. En français, les guillemets angulaires en chevrons apparaissent à partir de la fin du et deviennent majoritaires vers la fin du . Dans l’usage typographique moderne, les guillemets ne se sont imposés qu’en concurrence avec l’italique et le tiret, notamment dans l’impression des pièces de théâtre de Diderot. Au sein d’un système d’écriture donné, on distingue en premier lieu le guillemet ouvrant du guillemet fermant, car ce signe typographique ne s’utilise aujourd’hui que par paires (plus ou moins symétriques), à la manière des parenthèses ou des crochets.
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