Bouddhisme mahāyānaLe bouddhisme mahāyāna, (terme sanskrit – महायान – signifiant « grand véhicule », en chinois : 大乘, dàchéng ; en japonais : 大乗, daijō ; en vietnamien : Đại Thừa ; en coréen : 대승, dae-seung), apparaît vers le début de notre ère dans le Nord de l’Inde et dans l'Empire kouchan, d’où il se répand rapidement au Tarim et en Chine, avant de se diffuser dans le reste de l’Extrême-Orient.
ChintamaniLe chintamani (devanagari : sa / sa-Latn), qui vient du sanskrit sa / sa-Latn (« mental ») et sa / sa-Latn (« joyau »), est une pierre précieuse accomplissant les souhaits dans les traditions hindoue et bouddhiste. Dans l'hindouisme, il est lié aux dieux Vishnu et Ganesh. Il est aussi l’une des sept possessions d’un chakravartin, grand souverain. Dans le bouddhisme, il est tenu en main par des bodhisattvas, en particulier Avalokiteshvara et Kshitigarbha, ou par la déité Tara.
Nilakantha Dharanivignette|433x433px|La Nīlakaṇṭha Dhāraṇī gravée sur une stèle. Pagode Fo Ding Shan Chao Sheng, canton de Sanyi, Taïwan. Érigée en juin 2005. Nīlakaṇṭha Dhāraṇī (sanskrit IAST), Dharani de (celui qui a) la Gorge bleue, également connue sous les appellations Mahākaruṇā (-citta) Dhāraṇī ou Mahākaruṇika Dhāraṇī (Dharani -ou Mantra- de la Grande compassion), (chinois: 大悲咒 Dàbēi zhòu; japonais: hiragana ニーラカンタ・ダーラニー , kanji 大悲心陀羅尼 ; vietnamien: Chú Ðại Bi; coréen hangeul: 니라칸타 • 다라니, Hanja: 神妙章句大陀羅尼) est un texte du bouddhisme mahāyāna dédié au bodhisattva Avalokiteśvara.
Ashtamangalathumb|240px|Les huit signes auspicieux du bouddhisme : parasol, couple de poissons, conque, urne aux trésors, lotus, nœud éternel, bannière et roue. Leh, Inde. Ashtamangala (अष्टमंगल, IAST aṣṭamaṅgala, Devanagari: अष्टमंगल, : Tashi Ta-gyé ; ) désigne un groupe de huit (ashta) symboles de bon augure (mangala) dans l’hindouisme, le bouddhisme, le jaïnisme et le sikhisme. La nature et l’ordre des éléments peuvent varier. La liste la plus largement diffusée au est celle du bouddhisme, particulièrement visible dans le vajrayāna.
Bouddhismevignette|Statue en pied de Bouddha. Schiste, Gandhara, Empire kouchan, . Musée national de Tokyo. Une des premières représentations connues du Bouddha. Le bouddhisme est une religion et une philosophie dont les origines se situent en Inde aux à la suite de l'éveil de Siddhartha Gautama à Bodhgaya dans le Bihar et de la diffusion de son enseignement.
Grottes de MogaoLes grottes de Mogao (), ouvertes au public depuis 1980 (seules quarante grottes restent ouvertes au public, par roulement, dont dix en permanence), forment un ensemble de 492 chapelles bouddhistes ornées de peintures et sculptures. Elles font partie de l'ensemble plus vaste des grottes de Dunhuang, dans la province de Gansu en Chine, en marge du désert de Gobi. Ces chapelles ont été élaborées dans 735 grottes, dont 492 avec un décor peint et/ou sculpté, et creusées dans la roche par des moines à partir du .
Om̐vignette|200px|La syllabe Om en devanagari. Om, aum, (ॐ (devanagari); translittération IAST : oṃ) est une syllabe sanskrite que l'on retrouve dans plusieurs religions : l'hindouisme et ses yogas, le bouddhisme, le jaïnisme, le sikhisme, et le brahmanisme. On la nomme aussi udgitha ou pranava mantra (« mantra primordial », le mot prāṇa signifiant également « vibration vitale »). D’un point de vue hindouiste, cette syllabe représente le son originel, primordial, à partir duquel l'Univers se serait manifesté.
Guanyin'Guanyin' ( ; 관음 (hanja : 觀音), gwan-eum ; japonais : ; vietnamien: Quan Âm ou Quán Thế Âm) est le bodhisattva associé à la compassion dans le bouddhisme d'Asie de l'Est. Le nom de Guanyin est une forme abrégée de Guanshiyin, « qui considère les sons du monde ». On parle également parfois de Guanyin Pusa (); Shō-kannon 聖観音 (ou Shō-kan'non) ou encore, au Japon, de Senjū Kannon Bosatsu. D'abord figure masculine, comme en Inde, Guanyin est devenu un personnage de sexe féminin en Chine et en Asie de l'Est, chose très rare dans le bouddhisme.
Karuna (sanskrit)Karuṇā (IAST ; devanāgarī : करुणा) en pāli et en sanskrit, en ; traduit en français par compassion ou , est au cœur de la pensée bouddhiste en général, et du bouddhisme mahāyāna en particulier. C'est l'un des Quatre Incommensurables (apramāna), appelés aussi Résidences de Brahma (brahmavihāra). On trouve mention de la compassion en au moins deux usages distincts dans le bouddhisme theravāda. Le premier est lié au Bouddha Śākyamuni , puisque celui-ci est né par compassion pour le monde.
SadhanaSādhana (en sanskrit IAST ; devanāgarī : साधना ) ou parfois sādhanā(au féminin) signifie : pratique, cheminement spirituel; exécution, réalisation, accomplissement; acquisition, obtention. La sādhanā induit la notion d'effort pour atteindre un objectif et, dans l'usage courant, proche de la notion d'ascèse. La méditation et des rituels quotidiens peuvent faire partie de la sadhana. Le Sādhanapāda, est le second chapitre des Yoga Sūtra de Patañjali traitant de la Voie de la réalisation.