Concept

François de Troy

Résumé
François de Troy né à Toulouse le et mort à Paris le est un peintre français. Issu d'une famille d'artistes, François de Troy est né à Toulouse, fils de Antoine Nicolas de Troy (28 juillet 1608 - 1684), peintre de l'hôtel de ville de Toulouse, et d'Astrugue Bordes, petit-fils de Jean I de Troy , peintre-vitrier à Toulouse. François de Troy est le frère du peintre Jean de Troy (Toulouse, 4 avril 1638 - Montpellier, 25 avril 1691), peintre et professeur de dessin à Toulouse avant de s'installer à Montpellier après 1674. Il est le père du peintre Jean-François de Troy (1679-1752), reçu à l'Académie royale de peinture et de sculpture le 28 juillet 1708. En 1669, il épouse Jeanne Cotelle, fille du peintre Jean le vieux Cotelle. On trouve des éléments sur la biographie de François de Troy dans le manuscrit de Joseph Malliot (1736-1811), Vie de quelques artistes dont les ouvrages font l'ornement de la ville de Toulouse dont il existe trois copies du manuscrit original qui a disparu. Dans le manuscrit qui appartenait à l'éditeur E. Connac : François de Troy naquit à Toulouse l'an 1645. Jean de Troy, son père, était peintre de l'Hôtel de ville et lui donna les premières leçons de son art. Il avait reçu de la nature les talents qui font le grand peintre. Il fit le voyage de Paris dans sa première jeunesse. Il étudia d'abord sous Nicolas Loir et quelque temps après (en 1662) sous Claude Lefèvre, fameux peintre de portrait. C'est ce qui, joint à son peu de fortune et à des succès brillants, le détermina pour ce genre dans lequel il ne tarda pas à exceller. Son génie était vaste, fécond et tel qu'il faut à un peintre d'histoire. Quelques ouvrages que l'on voit de lui en sont la preuve. C'est en qualité de peintre d'histoire qu'il fut en 1694 reçu à l'Académie royale où il passa dans la suite par toutes les charges. Son morceau de réception représente Mercure endormant Argus. Dandré Bardon rapporte que l'on disait de François de Troy qu'il rassemblait en lui les talents de plusieurs peintres célèbres, qu'il peignait les yeux comme le Guide, les nez comme Van Dyck et les bouches comme le Corrège.
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