Concept

Collision entre la galaxie d'Andromède et la Voie lactée

Résumé
vignette|redresse=1.5|Représentation de la collision entre Andromède et la Voie lactée en utilisant une . La collision entre la galaxie d'Andromède et la Voie lactée est la coalescence qui, selon les observations actuelles, se produira dans approximativement d'années entre les deux plus grandes galaxies du Groupe local, la Voie lactée et la galaxie d'Andromède. Cet évènement devrait aboutir à la fusion des deux galaxies en une nouvelle galaxie plus grande, une géante elliptique. vignette|redresse=1.3|Simulation de la vue de la collision à partir de la Terre. Dans les simulations, on l'utilise souvent comme exemple générique des phénomènes associés à ce genre de collisions. Comme dans toutes les collisions de galaxies, il est peu vraisemblable que des objets qui y sont contenus, tels que des étoiles à l'intérieur de chaque galaxie, se percutent réellement. Les galaxies sont en réalité très diffuses. Par exemple, Proxima du Centaure, l'étoile la plus proche du Soleil, est en fait éloignée de presque de fois le diamètre du Soleil (soit environ ). Si le Soleil mesurait approximativement la taille d'une grosse pièce de monnaie (), la distance de la pièce-étoile la plus proche serait de . Si la théorie est correcte, les étoiles et le gaz contenus dans Andromède seront visibles à l’œil nu d'ici d'années. Quand la collision se produira, les deux galaxies vont vraisemblablement fusionner en une plus grande, une galaxie elliptique géante. De nombreux noms ont été proposés pour la galaxie résultant de la fusion, celui qui domine étant Milkomeda (contraction de en « Voie lactée » et Andromeda « Andromède »), francisé en Milkomède ou Lactomède mais peu utilisé. Considérant la masse plus importante de M31, le surnom Andromilka a également été proposé. Les scientifiques pensaient pendant un temps que la galaxie d'Andromède possédait deux noyaux, résultant sans doute d'une fusion antérieure avec une autre galaxie, mais cette idée semble aujourd'hui abandonnée, le « premier noyau » (P1) semblant plutôt être un disque d'étoiles en orbite autour du trou noir central (« second noyau », P2).
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