L'histoire de la paléontologie a tout d'abord commencé par la curiosité que les humains ont éprouvée lors de la découverte de fossiles (os, coquillages, troncs d'arbres pétrifiés, insectes piégés dans de l'ambre, etc.). Les premières tentatives d'expliquer ces découvertes ont produit des mythes (dragons, larmes du Bouddha, cyclopes). Mais des tentatives rationnelles isolées d'expliquer les restes fossilisés, sont apparues dès l'Antiquité comme celles du grec Xénophane ou du romain Lucrèce, et au Moyen Âge comme celle du chinois Shen Kuo au . Elles peuvent être considérées comme les débuts de la paléontologie au sens large.
Pourtant, la paléontologie au sens strict, en tant que science pratiquée avec une méthode scientifique et sans interruption jusqu'à nos jours, n'a commencé que pendant la période comprise entre la fin du et le début du . Elle n'a pu apparaître et se développer que dans le cadre de la pensée scientifique occidentale et de la désacralisation de la société européenne au qui ont créé les conditions de liberté de conscience, donc de recherche, nécessaires à la démarche scientifique.
La prise de conscience de la nécessité de cette discipline nouvellement baptisée « paléontologie » en 1822 s'est produite au cours du progressivement et conjointement avec l'avènement de la découverte de l'évolution des espèces. Cela est vrai à un point tel qu'en l'état actuel de la situation il est couramment admis au sein de la communauté scientifique que paléontologie et l'étude de l'évolution sont deux approches du vivant complètement dépendantes l'une de l'autre.
Les antiques connaissaient les fossiles, le mot fossile dérive d'ailleurs du latin classique fossilis. Pline l'Ancien imagina que les glossopètres tombent du ciel ou de la lune. Des auteurs comme Xénophane ou Thalès comprirent l'origine des fossiles par le lent déplacement des mers mais leurs écrits furent oubliés.
Théophraste, un disciple d’Aristote, interpréta la signification des fossiles de manière erronée (théorie de la « vis plastica », force plastique souterraine façonnant les fossiles), mais son interprétation ne fut pas contredite jusqu’à la révolution scientifique du .
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La géologie est la science qui traite de la composition, de la structure, de l'histoire et de l'évolution des couches internes et externes de la Terre, et des processus qui la façonnent. Certains des phénomènes géologiques les plus visibles intéressent l'humanité depuis longtemps, tremblements de terre, volcans et érosion. La première trace d'un tel intérêt est une peinture murale montrant une éruption volcanique au Néolithique, à Çatal Hüyük (Turquie) et datant du VIe millénaire avant l'ère commune.
vignette|Meteor Crater, Arizona. Le catastrophisme est une théorie scientifique en rapport avec la biologie et la géologie qui tente de construire rationnellement les croyances sur l'origine du monde et sur l'évolution des espèces en mettant en avant l'impact qu'auraient eu des catastrophes de courte durée, violentes et inhabituelles. Un nom pour ce type de théorie est apparu au , en opposition à l'uniformitarisme, théorie qui, quant à elle, postule que les processus qui se sont exercés dans un passé lointain s'exercent encore de nos jours.
Le concept de pensée évolutionniste, selon lequel les espèces évoluent au cours du temps, remonte à l'Antiquité, dans les idées des Grecs, des Romains, des Chinois, de même que dans la science islamique du Moyen Âge. Cependant, jusqu'au , la pensée biologique occidentale était dominée par l'essentialisme selon lequel les espèces possédaient des caractéristiques inaltérables. Cette vision changea lors du siècle des Lumières lorsque la vision mécanique se développa dans les sciences naturelles à partir des sciences physiques.
Using the CRPG-CNRS Cameca 1270 ion microprobe facility, we have measured boron isotopic compositions (B-11/B-10) in different ultrastructural components of the deep-sea aragonitic scleractinian coral Lophelia pertusa. We observe a systematic difference in ...