Le concept de pensée évolutionniste, selon lequel les espèces évoluent au cours du temps, remonte à l'Antiquité, dans les idées des Grecs, des Romains, des Chinois, de même que dans la science islamique du Moyen Âge. Cependant, jusqu'au , la pensée biologique occidentale était dominée par l'essentialisme selon lequel les espèces possédaient des caractéristiques inaltérables. Cette vision changea lors du siècle des Lumières lorsque la vision mécanique se développa dans les sciences naturelles à partir des sciences physiques. Les naturalistes commencèrent à se pencher sur la variabilité des espèces. L'émergence de la paléontologie et son concept d'extinction affaiblit un peu plus la vision statique de la nature. Au début du , Lamarck proposa sa théorie transformiste, la première formulation scientifique de la théorie de l'évolution.
En 1858, Darwin et Wallace avancent une nouvelle théorie de l'évolution dans l'ouvrage L'Origine des espèces (1859). Sa théorie était inspirée de l'idée de la sélection naturelle et reçut de nombreuses preuves issues de l'élevage animal, de la biogéographie, de la géologie, de la morphologie et de l'embryologie.
Le débat sur le travail de Darwin mena à l'acceptation rapide du concept général d'évolution mais le mécanisme proposé, la sélection naturelle, ne fut pas pleinement accepté avant les progrès de la biologie au milieu du . Jusqu'à cette époque, de nombreux scientifiques avançaient d'autres facteurs pour expliquer l'évolution. Ces alternatives incluaient la transmission des caractères acquis (Lamarckisme) à laquelle Darwin adhérait avec sa théorie des gemmules et de la pangenèse, et le saltationnisme. La synthèse de la sélection naturelle avec les lois de Mendel au cours des années 1920-1930 fonda la discipline de la génétique des populations. Celle-ci fut complétée au cours des années 1930-1940 et permis de créer une théorie de l'évolution qui pouvait s'appliquer à l'ensemble de la biologie, la théorie synthétique de l'évolution.
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L'orthogenèse (du grec « ortho » (droit) et « genesis » (génération)) est une théorie biologique néo-lamarckienne. L'orthogenèse suppose l'idée d'une direction à l'œuvre dans l'évolution. thumb|Papillons du genre Papilio dans Die Artbildung und Verwandtschaft bei den Schmetterlingen de Gustav Eimer (1889-1895). Le terme « orthogenèse » est né en 1893 sous la plume du biologiste néo-lamarckien Johann Wilhelm Haacke (1855-1912). Il fut popularisé par Gustav Eimer (1843-1898), un zoologiste suisse-allemand, qui formula en 1897 une « loi d’orthogenèse ».
Genetics and the Origin of Species is a 1937 book by the Ukrainian-American evolutionary biologist Theodosius Dobzhansky. It is regarded as one of the most important works of modern synthesis and was one of the earliest. The book popularized the work of population genetics to other biologists and influenced their appreciation for the genetic basis of evolution. In his book, Dobzhansky applied the theoretical work of Sewall Wright (1889–1988) to the study of natural populations, allowing him to address evolutionary problems in a novel way during his time.
Tempo and Mode in Evolution (1944) was George Gaylord Simpson's seminal contribution to the evolutionary synthesis, which integrated the facts of paleontology with those of genetics and natural selection. Simpson argued that the microevolution of population genetics was sufficient in itself to explain the patterns of macroevolution observed by paleontology. Simpson also highlighted the distinction between tempo and mode. "Tempo" encompasses "evolutionary rates ...
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