Concept

Brigades de travail en Yougoslavie

Résumé
Les Brigades de travail en Yougoslavie, appelées aussi Brigades de travail de la jeunesse, étaient des groupes des jeunes de différents pays d'Europe occidentale acceptant de venir participer bénévolement à des projets de reconstruction de la Yougoslavie pendant leurs vacances, dans des « brigades » s'inspirant des Brigades internationales de la guerre d'Espagne combattant le franquisme, mais sur un mode pacifique. Les participants en profitaient pour visiter le pays et ses sites historiques et balnéaires puis raconter leur expérience de retour dans leurs pays. Ces brigades de travail ont été dénoncées par les partis communistes de plusieurs grands pays d'Europe occidentale comme contraires à l'idéal staliniste et leurs participants stigmatisés lors de « purges » internes à ces partis. Dès l'été 1947, le chef d'État yougoslave Tito fait appel à des jeunes de différents pays pour bâtir un « chemin de fer de la jeunesse » pendant leurs vacances, dans des « brigades de travail », et 540 Français ont répondu à l'appel, selon Le Monde. Le journal estime ensuite au printemps 1949 que leur nombre a baissé après la rupture Tito-Staline de juin 1948, et qu'ils pourraient ne plus être que 117 à l'été 1949, en raison d'une violente campagne menée par la direction du PCF. Malgré ces freins, le travail de ces brigades volontaires va se développer à , selon l'économiste Czeslaw Bobrowski. Une première section de l'Autoroute de la Fraternité et de l'Unité entre Zagreb et Belgrade, ouverte en 1950 et traversant ensuite toute la République fédérative de Yougoslavie, sera réalisée par l'Armée populaire yougoslave mais aussi par ces volontaires. À partir de 1949, les journaux régionaux liés au PCF multiplient les titres sur la « vigilance » contre les déviations titistes de militants et les cadres du PCF ne cessent d'y prouver qu'ils ne « sous-estiment pas » ce danger.
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