Concept

Romanisation du persan

Résumé
Afin de permettre la lecture des textes et des noms originaires d'Iran (Perse), le plus souvent rédigés dans un alphabet arabe modifié, différentes méthodes de transcription ou de translittération de la langue persane ont été conçues, qui visent à reproduire ces mots en utilisant les lettres de l'alphabet latin, généralement complété par plusieurs diacritiques. Les lettres de l'alphabet persan sont souvent prononcées différemment de celles de l'alphabet arabe. L'alphabet persan, comme l'alphabet arabe, s'écrit de droite à gauche. Il n'y a pas de différence entre les lettres majuscules et les lettres minuscules. La plupart des lettres sont attachées les unes aux autres, même quand elles sont imprimées, et leur apparence change en fonction de la façon dont elles se connectent aux lettres suivantes ou précédentes. L'alphabet perso-arabe est, comme l'alphabet arabe, un alphabet consonantique ; les voyelles courtes ne sont pas écrites, alors que les longues le sont (ʾalef, vâv et ye). Le lecteur doit donc connaître la langue pour restaurer les voyelles. Ces règles et conventions d'écriture sont adaptées des règles du script UniPers. Règle 1 : La lettre d'annexion (ou connexion) e (ezâfe) qui relie deux termes, comme par exemple dans nâme man (mon nom), peut être attachée au nom qu'elle suit ou être reliée à lui par un tiret "-". Exemple : nâm-e man nâme man La même règle s'applique dans le cas où la dernière lettre du premier nom est une voyelle, comme dans nâmeye man (ma lettre). Exemple : nâme-ye man nâmeye man Règle 2 : La même règle s'applique au o enclitique (et). Voici par exemple le cas de šabo ruz (jour et nuit) : šab-o ruz šabo ruz Cependant, quand le mot se termine par une voyelle, la lettre v (vâv) est ajoutée au "o" pour servir de connecteur, comme dans nâmevo kâqaz (lettre et papier). Exemple : nâme-vo kâqaz nâmevo kâqaz Règle 3 : Les préfixes et les suffixes suivent la même règle. On les relie aux mots auxquels ils se rattachent, comme dans les exemples suivants : bexor nemidaham farhanghâ (ou farhang-hâ) Dans les cas où le préfixe et/ou le suffixe se termine ou commence par une voyelle, on utilise la lettre euphonique y.
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