Bouddhisme mahāyānaLe bouddhisme mahāyāna, (terme sanskrit – महायान – signifiant « grand véhicule », en chinois : 大乘, dàchéng ; en japonais : 大乗, daijō ; en vietnamien : Đại Thừa ; en coréen : 대승, dae-seung), apparaît vers le début de notre ère dans le Nord de l’Inde et dans l'Empire kouchan, d’où il se répand rapidement au Tarim et en Chine, avant de se diffuser dans le reste de l’Extrême-Orient.
Non-dualitéLa non-dualité désigne à la fois l'unité fondamentale qui, selon certaines écoles philosophiques orientales, sous-tendrait la diversité apparente, la multiplicité des formes du monde, et les approches philosophiques ou pratiques qui conduiraient à comprendre la dualité entre transcendantalisme et immanence. En Occident, certains courants philosophiques abordent le concept de non-dualité.
TiantaiL'école Tiantai (天台宗, pinyin : Tiāntái zōng) est une école chinoise du bouddhisme mahâyâna apparue au , dont l'interprétation des sutras et les élaborations spéculatives exercèrent une grande influence sur le développement du bouddhisme en Chine, au Japon et en Corée. Le moine Zhiyi (538-597) des Sui est considéré comme le principal auteur de cette doctrine, que la tradition de l'école fait remonter à Nāgārjuna dont certains concepts ont inspiré Zhiyi et ses deux prédécesseurs, Huiwen et Huisi.
MulamadhyamakakarikaLa Mulamadhyamakakarika (IAST: Mūlamadhyamakakārikā, aussi appelée Mādhyamikasūtra), littéralement , est l’œuvre la plus importante du philosophie bouddhiste Nagarjuna, au de notre ère. Ce titre a été rendu en français par Stances de la Voie du milieu par excellence ou encore par Stances-racines de la voie médiane. Composées en sanskrit au , les Stances de la voie du Milieu ont été traduites en chinois vers 400 par Kumârajîva, puis en tibétain au par Jñânagarbha et Tchokro Lui Gyaltsen.
Philosophie bouddhisteCet article traite du bouddhisme comme philosophie. En effet, le bouddhisme comporte une telle dimension philosophique qu'il est perçu par un certain nombre de ses pratiquants et observateurs comme philosophie plutôt que religion, bien que cette qualification soit parfois préférée. L'approche philosophique du bouddhisme est notamment menée par des auteurs ou intellectuels occidentaux, qui cherchent à le replacer dans une grille conceptuelle d'héritage européen.
ŚūnyatāŚūnyatā, terme sanskrit, (devanāgarī: शून्यता ; en pāli suññatā, en chinois kōng 空, en ), désigne dans le bouddhisme la . C'est-à-dire la vacuité des êtres et des choses, leur absence d'être en soi (anātman) et de nature propre (svabhāva), autrement dit l'inexistence de toute essence, de tout caractère fixe et inchangeant. Elle s'applique aux choses aussi bien qu'aux pensées et aux états d'esprits. Elle est beaucoup liée à l'ainsité (tathātā). thumb|upright|L’Enso est le symbole de la vacuité dans le bouddhisme zen.
MadhyamakaLe Madhyamaka (sanskrit ; chinois : Zhōng-guān 中觀, tibétain : dbu ma) ou Voie du milieu ou médiane, fondée par Nāgārjuna et son disciple Āryadeva, constitue avec le Cittamātra l'une des deux principales écoles spécifiques du bouddhisme mahāyāna. Un mādhyamika est un tenant de cette doctrine ou quelque chose relatif à celle-ci. thumb|right|280px|Bas-relief du stūpa d'Amaravati , proche de Nagarjunakonda dans l'Andhra Pradesh où aurait vécu Nāgārjuna à la même époque, Musée national des arts asiatiques - Guimet.