thumb|Fleurs de Salicaire commune.
Une plante médicinale est une plante utilisée pour ses propriétés particulières bénéfiques pour la santé humaine, voire animale.
D'abord appelées à partir du Moyen Âge en médecine médiévale, elles correspondent aujourd'hui à des produits issus de la phytothérapie traditionnelle ou moderne.
La plante est rarement utilisée entière (piloselle). Le plus souvent il s’agit d’une ou de plusieurs parties de la plante qui peuvent avoir chacune des utilisations différentes : rhizome (gingembre), bulbe (scille), racine (angélique), parties aériennes (ortie), tige (prêle), écorce (cannelle), bourgeon (pin), feuille, (sauge), sommité fleurie (salicaire), fleur (violette), pétale (coquelicot), fruit (fenouil), graine (lin), tégument de graine (ispaghul), exsudation de la plante (gomme arabique, myrrhe), thalle des algues (goémon). Différentes parties d’une même plante peuvent avoir des utilisations différentes (aubier et inflorescence de tilleul).
Des plantes ayant des propriétés médicamenteuses peuvent avoir également des usages alimentaires ou condimentaires ou encore servir à la préparation de boisson hygiénique. Depuis l'Antiquité, la théorie des signatures systématisée au , a joué un grand rôle pour distinguer par analogie les plantes nécessaires à une guérison humaine, avant d'être largement contestée dès le et totalement abandonnée du monde savant au Siècle des Lumières.
Selon les données de l'OMS, dans le monde 14 à 28 % des plantes sont répertoriées comme ayant un usage médicinal. Des enquêtes réalisées au début du révèlent que 3 à 5 % des patients des pays occidentaux, 80 % des populations rurales des pays en développement et 85 % des populations au sud du Sahara utilisent les plantes médicinales comme principal traitement.
Une plante médicinale est aujourd'hui définie par la pharmacopée française ( éd., 2012) comme une . Une est (entre autres) une plante ou une partie de plante, utilisées en l’état, soit le plus souvent sous forme desséchée, soit à l’état frais (Ph. eur., éd.