Dans la mythologie grecque, Hygie ou Hygée (en grec ancien / Hugieía ou / Hugeía, « santé »), fille d'Asclépios, dieu de la médecine, et d'Épione, est la déesse de la santé, de la propreté et de l'hygiène. Elle représente la santé préservée et symbolise également la médecine préventive. Ses opposés sont les Nosoi (esprits des maladies).
Hygie a d'abord été importée par les Romains sous le nom de Valétudo, la déesse de la santé personnelle, mais avec le temps, elle fut de plus en plus identifiée avec l'ancienne déesse italienne du bien-être social, Salus.
Hygie a pour parents Asclépios, le dieu de la médecine, et son épouse Épione, déesse de la santé. Elle est aussi, de par son père, petite-fille d'Apollon (dieu du soleil, des arts et de la médecine) et de la mortelle Coronis.
Sœurs d'Hygie
Les cinq sœurs d'Hygie sont:
Panacée (les remèdes, la médecine curative),
Iaso (récupération d'une maladie),
Méditrine (la guérisseuse),
Acéso (le processus de guérison),
Églé (beauté, santé rayonnante -surtout après une maladie).
Les sœurs, toutes les six déesses, interprètent donc diverses facettes de l'art d'Apollon. Asclépios et ses filles appartiennent en effet à la lignée d'Apollon, dieu de l'intelligence rationnelle, qui préfigure déjà la science telle qu'on la concevra plus tard en Occident.
Frères d'Hygie
Les trois frères d'Hygie sont :
Machaon, chirurgien, qui combattit à Troie avec son frère Podalire et a été tué par Euripile ;
Podalire, médecin généraliste ;
Télesphore, dieu de la convalescence.
Contrairement à leurs sœurs, les deux premiers frères d'Hygie sont mortels, médecins pour le camp grec lors de la guerre de Troie. Télesphore quant à lui, troisième fils d'Asclépios et Épione, était à l'origine un dieu de la mythologie celtique avant d'être intégré au culte d'Asclépios.
Les Grecs l'honoraient comme une déesse puissante, chargée de veiller sur la santé des êtres vivants. Non seulement les hommes, mais tous les animaux étaient l'objet de ses soins.