Trinité (christianisme)vignette|droite|Icône de la Trinité d'Andreï Roublev, v. 1410-1427. Les trois anges apparus à Abraham au Chêne de Mambré (Gn 18) sont considérés par les Pères de l'Église comme une préfiguration de la Trinité. Dans le christianisme, la Trinité (ou Sainte Trinité) est le Dieu unique en trois personnes distinctes : le Père, le Fils et le Saint-Esprit, égaux, ayant la même substance divine. La foi en la Trinité est le principe fondateur commun aux principales confessions chrétiennes : catholicisme, orthodoxie et protestantisme.
Christianisme proto-orthodoxeLe christianisme proto-orthodoxe est un terme, formulé par le spécialiste du Nouveau Testament Bart D. Ehrman, utilisé pour décrire le mouvement paléochrétien qui fut le précurseur de l'orthodoxie chrétienne. Ehrman soutient que ce groupe, qui est devenue important à la fin du , "étouffe son opposition, il affirma que ses vues ont toujours été la position de la majorité et que ses rivaux étaient, et avaient toujours été, des « hérétiques », « qui », volontairement « choisirent » rejeter la « vraie foi ».
ÉbionismeLes ébionites (en grec : Ἐβιωναῖοι, tr. Ebionaioi ; dérivé de l'hébreu אביונים ebyonim : « pauvres ») formaient un groupe religieux judéo-chrétien marginal attesté, à partir de la seconde moitié du , par les écrits d'Irénée de Lyon puis d'Hippolyte de Rome. Plusieurs hérésiologues chrétiens, dont Épiphane de Salamine, continuent à en parler jusqu'au , sans obligatoirement avoir eu un contact direct avec eux. Pour une partie des chercheurs, il s'agit du même groupe que les nazôréens du décrits par Épiphane mais ce point est contesté par des spécialistes tels que Simon Claude Mimouni.
AdoptianismeL'adoptianisme est une doctrine religieuse selon laquelle Jésus ne serait devenu le fils de Dieu que par adoption à la suite de son baptême dans le Jourdain par Jean-Baptiste. Elle a une conception humanisante de Jésus, à l'opposé de la conception divinisante du docétisme. Elle est apparue dès le chez Théodote de Byzance dont le souci était de revenir à un monothéisme plus étayé. Paul de Samosate, évêque d'Antioche la reprend en 268. Au , en Espagne, l'archevêque Élipand de Tolède, et l'évêque d'Urgell, Félix d'Urgell reprirent à leur compte cette doctrine.
ChristologieLa christologie est la discipline de la théologie dogmatique chrétienne qui étudie la personne, la doctrine et l’œuvre de Jésus-Christ. Elle traite plus particulièrement de la nature de Jésus et de son rapport à Dieu : Jésus est-il le fils de Dieu, le fils adoptif, un être purement humain ou purement divin ? Les questions christologiques jouent un rôle déterminant dans tous les domaines de la théologie chrétienne : la Création ; le péché ; la transcendance ; la sotériologie.
Histoire du christianismevignette|upright=1.3|Pain et poisson (symboles paléochrétiens), Catacombe de Saint-Calixte, Rome. L'histoire du christianisme commence au au sein de la diaspora juive après la crucifixion de Jésus de Nazareth, dont la date probable se situe vers l'année 30. Les premières communautés, qui ne se définissent pas encore comme chrétiennes, sont fondées par plusieurs disciples de Jésus, en particulier dans les villes de Rome, Éphèse, Antioche, Alexandrie mais aussi en Perse et en Éthiopie.
Manichéisme (religion)right|thumb|Prêtres manichéistes écrivant sur leur bureau, avec une écriture en sogdien (manuscrit de Qocho, bassin du Tarim). Le manichéisme est une religion fondée par Mani au . C'est un syncrétisme du judaïsme, du bouddhisme, du brahmanisme et du christianisme, mais pas du zoroastrisme qui était la religion officielle de l'empire perse où le manichéisme est apparu. Il a pour fondement une séparation du monde entre royaume de la Lumière et royaume des Ténèbres.
KénoseLa kénose est une notion de théologie chrétienne qui signifie que Dieu se dépouille de certains attributs de sa divinité. Le terme vient du grec ancien, , kenosis : « action de vider, de se dépouiller de toute chose », provenant du verbe kénoô () : « vider », « se dépouiller de soi-même ». Il est employé, entre autres, dans l’Épître de Paul aux Philippiens : Cette notion a suscité de nombreux développements d’une théologie qui insiste sur l’abaissement de Dieu.