Le Languedoc (prononcé ; Lengadòc, en occitan) est un territoire du Sud de la France traditionnellement divisé en Haut-Languedoc, approximativement compris dans l’ancienne région Midi-Pyrénées, et Bas-Languedoc, qui correspond approximativement à l’ancienne région Languedoc-Roussillon. Le nom de Languedoc provient du nom de la langue parlée au Moyen Âge dans le sud de la France, la langue d'oc, glottonyme qui a ensuite été traduit en latin Linguæ Occitanæ, littéralement « Langue occitane ». Le Languedoc fait partie de l’Occitanie culturelle, vaste espace géographique de langue d'oc. Ses habitants sont les Languedociens, son dialecte s'appelle le languedocien.
Le territoire du Languedoc (région où l'on parle la langue d'oc) est rattaché au domaine royal au à la suite de la croisade contre les albigeois mettant fin au catharisme puis au comté de Toulouse. Le territoire sous contrôle des états de Languedoc s'est ensuite progressivement réduit à l'ancienne province du Languedoc. L'an marque un dans l'histoire de la province : comme Henri Gilles l'a établi en dans sa monographie sur les États de Languedoc au , c'est en 1359 que les bonnes villes des trois sénéchaussées de Beaucaire, Carcassonne et Toulouse concluent entre elles une puis exigent des officiers royaux d'être et non plus séparément, par sénéchaussée. Vers la fin du , le pays des trois sénéchaussées, auquel le nom de Languedoc allait être réservé, désigne les deux sénéchaussées de Beaucaire-Nîmes et de Carcassonne et la partie occidentale de celle de Toulouse, conservée au traité de Brétigny. Le pays de Foix, qui relève de la sénéchaussée de Carcassonne jusqu'en 1333 puis de celle de Toulouse, cesse d'appartenir au Languedoc. En , le Languedoc est amputé de presque toute la partie de la sénéchaussée de Toulouse située sur la rive gauche de la Garonne : le roi Louis xi détache les deux jugeries de Rivière (Montréjeau) et de Verdun ( Verdun-sur-Garonne) de la sénéchaussée toulousaine pour les incorporer au duché de Guyenne, apanagé à son frère, le prince Charles ; en contrepartie, le roi incorpore au Languedoc quelques communautés d'habitants du diocèse de Comminges, situées sur la rive droite de la Garonne, connues comme le Petit-Comminges.