Concept

Pierre-Louis Roederer

Résumé
Pierre-Louis, comte Roederer, né le à Metz et mort le à Bois-Roussel, est un avocat, journaliste, dramaturge et homme politique français, actif de l'Ancien Régime à la monarchie de Juillet. Il est l'auteur de nombreux ouvrages historiques et littéraires. Fils de Pierre-Louis Roederer, seigneur d'Écouviez, conseiller du roi et bâtonnier des avocats au parlement de Metz, et de Marguerite Gravelotte du Saulcy (1717-1768), Pierre-Louis Roederer naît dans la province des Trois-Évêchés. Après ses études au Collège royal de Metz, il fait son droit à l’université de Strasbourg, et obtient sa licence en 1771. La même année, il est reçu avocat au Parlement de Metz, profession qu’il exerça sans s’y plaire. Il épousa, le , à Francfort-sur-le-Main, Ève Régine Louise Walburge de Guaita, fille d'Antoine-Marie Guaita. En 1780, il acheta une charge de conseiller au Parlement de Metz, payée , indemnisée en 1791 qui furent investies dans l’achat de biens nationaux. Vulgarisateur français de l’économiste britannique Adam Smith, il était membre de la société des Philathènes et de l’Académie de Metz (1782). En 1783, il adressa une demande pour être reçu maître des requêtes, qui fut refusée car Roederer n’avait que deux des trois degrés de noblesse requis. En 1784-1785, à Paris pour plaider la cause des manufactures de glaces et verres de Saint-Quirin et Monthermé contre celle de Saint-Gobain, il rencontra de futurs membres de l’Assemblée nationale constituante de 1789-1791 : le chevalier de Boufflers et Dupont de Nemours, le maréchal-prince de Beauvau, Condorcet, Lavoisier, Malesherbes, l’abbé Morellet et Turgot. En 1786, il racheta, pour , le quart des actions des manufactures de glaces et verres de Saint-Quirin et Monthermé. Il devint ainsi coassocié avec son beau père, Antoine-Marie Guaita, et ses beaux-frères Georges de Guaita et Louis-Antoine Ména. À son instigation, la Société royale des Sciences et des Arts de Metz mit au concours pour 1787 et 1788 la question : « Est-il des moyens de rendre les Juifs plus utiles et plus heureux en France ? » l’abbé Grégoire fut l'un des trois lauréats avec son Essai sur la régénération physique, morale et politique des juifs.
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