La religion étrusque comprend un ensemble d'histoires, de croyances et de pratiques religieuses de la civilisation étrusque, qui remonte au de la culture villanovienne de l'âge du fer précédente, fortement influencée par la mythologie de la Grèce antique et de la Phénicie, et partageant des similitudes avec la mythologie et la religion romaines.
Les cités étrusques ayant été intégrées à la République romaine au av. J.-C., la religion et la mythologie étrusques ont été partiellement intégrées à la culture romaine classique, suivant la pratique romaine consistant à absorber certains des dieux locaux et les coutumes des terres conquises.
Malgré une somme considérable de travaux, la religion étrusque reste obscure. L'essentiel de la documentation la concernant se trouve chez des auteurs latins, à partir du premier siècle avant notre ère, qui ont souvent « alourdi, gauchi la tradition » qu'ils voulaient sauver. Les études s'étendent sur ce qui est le mieux connu, c'est-à-dire l'art divinatoire qui a particulièrement intéressé les érudits romains aux dépens de la théologie et des fêtes du calendrier qui sont pratiquement ignorées. Georges Dumézil rappelle enfin que « c'est une gageure de vouloir décrire la religion d'un peuple dont on ne peut lire aucun texte, qu'aucun auteur ancien n'a essayé de caractériser dans son ensemble... ».
Le système de croyance étrusque était un polythéisme immanent, c'est-à-dire que tous les phénomènes visibles étaient considérés comme des manifestations du pouvoir divin et que ce pouvoir était incarné par des divinités agissant continuellement sur le monde mais pouvant être dissuadées ou persuadées par des hommes mortels.
Sénèque dit, bien après l'assimilation des Étrusques, que la différence entre les Romains et les Étrusques était que :
La mythologie étrusque est abordée par Tite-Live qui nous a laissé le témoignage de la profonde religiosité du peuple étrusque : « L'Étrurie [...] tenait plus que toute autre nation à l'observation des rites religieux ».
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thumb|250px|Dieux protecteurs sculptés de part et d'autre du pas de la porte (Gyeongju, Nord de la province de Gyeongsang, Corée-du-Sud). Une divinité, une déité ou un dieu (au féminin : déesse), est un être supra naturel, objet de déférence dans différentes religions. Le mot « divinité » est également utilisé pour désigner l'essence de ces mêmes entités, ou la qualité de quelque chose de suprême ou de divin. Le mot français « dieu » vient du latin deus, lié aux mots dies (jour), et diluvium (ciel ouvert) ; il est apparenté au sanskrit div et diu (ciel, jour et luminosité).
Le polythéisme est une croyance religieuse, ou philosophique, selon laquelle il existe plusieurs divinités, comme par exemple Osiris (dieu de la mort et de la réincarnation) ou encore Anubis (Dieu des funérailles et de la nécropole ), dieux du panthéon de l'Égypte antique. thumb|right|250px|Dieux du Panthéon grec Le terme vient du grec πολύς, « beaucoup » et θεός, « dieu » signifiant « plusieurs dieux ». Il a été inventé par l’auteur juif Philon d'Alexandrie (-12 ~ 54) pour argumenter avec les Grecs.
alt=Un buste du dieu romain Janus, dieu bifrons. Ses deux visages sont opposés l'un à l'autre|vignette|Buste de Janus, dieu romain bifrons La mythologie romaine ou latine est l'ensemble des légendes et des mythes de la Rome antique. D'origine indo-européenne, la mythologie romaine a emprunté au fil des siècles des conceptions religieuses et culturelles aux pays qui ont été peu à peu intégrés dans la sphère de Rome : la Grèce, l'Égypte, la Syrie, la Gaule, etc.