« Volkssturm » (que l'on pourrait traduire par « Tempête du Peuple » ou « Bataillon du peuple ») est le nom donné à la milice populaire allemande levée en 1944 et qui devait épauler la Wehrmacht dans la défense du territoire du Reich à la fin de la Seconde Guerre mondiale, à la manière du Landsturm de l'armée prussienne de 1813 ou de 1914, de l'armée suisse, de la Home Guard britannique de 1940, des corps combattants des citoyens patriotiques du Japon en 1945.
Le projet d'une mobilisation militaire totale du peuple allemand remonte aux suggestions du général Heinz Guderian lors de l'été 1944 qui vit à la fois le débarquement de Normandie à l'Ouest et le début de l'opération Bagration à l'Est. L'idée était de susciter une levée d'armes populaire fanatisée dans la lignée du Landsturm de 1813 qui participa à la libération de la Prusse lors de l'occupation napoléonienne. Originellement, Guderian souhaitait que ces supplétifs libèrent l'armée d'active (la Heer) combattante des tâches secondaires : garde et surveillance, prévôté, défense passive voire tenue de « l'arrière ».
Cette mobilisation prévoyait un appel sous les armes de tous les hommes valides de 16 à dans des unités régionales qui épauleraient les forces armées « traditionnelles » dans la défense locale.
Le Volkssturm fut conçu comme un programme d'encadrement du peuple allemand, aussi bien politique que militaire ; à ce titre, il jouait le rôle d'un catalyseur visant à fanatiser la résistance et ainsi à démoraliser les Alliés, en particulier occidentaux. Hitler craignait en effet que ne se reproduise la désastreuse situation intérieure de 1918, l'échec des offensives allemandes du printemps ayant entraîné l'effondrement du moral en Allemagne et le début des insurrections qui avaient amené l'effondrement de l'Empire (le « coup de poignard dans le dos »). Dans l'esprit de Bormann et d'autres membres du Parti, cette mobilisation avait aussi un caractère idéologique puisqu'elle devait symboliser la mobilisation totale de la race aryenne contre les hordes « ploutocrates » à l'Ouest et « judéo-bolchéviques » à l'Est.
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Le Parti national-socialiste des travailleurs allemands, (en Nationalsozialistische Deutsche Arbeiterpartei), (d'où le sigle NSDAP), souvent nommé simplement « parti national-socialiste » ou « parti nazi », est un ancien parti politique allemand d'extrême droite, nationaliste et antisémite, rattaché à la famille politique du fascisme. Son nom peut également être traduit Parti national-socialiste ouvrier allemand ou Parti ouvrier allemand national-socialiste.
Heinrich Himmler ( ), né le à Munich (Allemagne) et mort par suicide le à Lunebourg (Allemagne) est un homme d'état et un militaire allemand. Il est l’un des plus hauts dignitaires du Troisième Reich. Il est Reichsführer-SS, le maître absolu de la SS, Chef der deutschen Polizei (chef de toutes les polices allemandes, dont la Gestapo) et, à partir de 1943, ministre de l'Intérieur du Reich et Chef der Heeresrüstung und Befehlshaber des Ersatzheers (responsable de l'équipement militaire de l'Armée de terre et commandant en chef de l'Armée de terre de réserve).
La Schutzstaffel (de l'allemand « escadron de protection » ), plus communément désignée par son sigle SS, est une des principales organisations du régime national-socialiste. Fondée en , initialement chargée de la protection rapprochée d'Adolf Hitler, la SS devient au fil des années un État dans l'État, accumulant les compétences et les missions et passant du stade de groupuscule à celui d'une énorme organisation. Progressivement, ses domaines d'activité se multiplient.
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