Concept

Dragon (militaire)

Résumé
vignette|Dragons français à la bataille d'Iéna. Le terme dragon désigne des militaires se déplaçant à cheval mais combattant à pied, bien que certaines périodes de l'Histoire aient fait déroger à cette règle leur attitude de combat. Les premiers exemples de telles unités remontent à l'Antiquité avec les dimaques d'Alexandre le Grand ou les Alamans. Plusieurs hypothèses existent sur l'origine du terme dragon. Au Moyen Âge, le dragon était considéré comme le symbole de la puissance et de la vaillance, deux qualités qui le rendent presque invulnérable. C'est ce qui explique que de nombreux chevaliers l'aient placé dans leurs armoiries. Dans les récits médiévaux des Chevaliers de la Table ronde, l'étendard du roi Arthur est orné d'un dragon volant. Au , un corps de troupe adopta un dragon sur son étendard. C'est sans doute pour cette raison que le terme dragon a été utilisé pour désigner le soldat de cette troupe. Cette hypothèse a été retenue par Voltaire et Littré, avec cependant quelques variantes. Une autre hypothèse sur l'origine du terme dragon a été développée par le capitaine Choppin, dans son Histoire des dragons, parue en 1893. Selon ce dernier, le surnom dragon a été donné à Guillaume de Gomiécourt, seigneur de Wailly au et ennemi acharné des Anglais, par . Plus tard, son fils, Raoul Dragon de Gomiécourt, leva une troupe de soldats combattant à pied et à cheval. Ces derniers se livrant au pillage et au carnage furent appelés Dragons comme leur chef. Une autre théorie dit que le terme dragon viendrait d'un type d'arquebuse du même nom, utilisé par des troupes de la Renaissance. On situe d'ailleurs sous le règne d' l'apparition du nom « dragon » qui désignait à l'époque les arquebusiers à cheval, corps créé par le maréchal de Brissac pour servir dans l'armée du Piémont. Mais, bien que séduisante, cette hypothèse se heurte au fait qu'aucune arme à feu portative n'ait été désignée par le terme dragon en France — un mousquet portait ce nom en Angleterre — et que les récits des chroniqueurs militaires de l'époque ne font aucune allusion à la présence de dragons sur les étendards de la troupe du maréchal de Brissac.
À propos de ce résultat
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.