Un dandy est un homme se voulant élégant et raffiné, se réclamant du dandysme, courant de mode et de société venant de l'Angleterre de la fin du , mais aussi d'une affectation de l'esprit et de l'impertinence.
thumb|left|upright|Caricature de Brummell, par Dighton, 1805.
L'origine du mot est obscure mais pourrait remonter à la Renaissance et à Rabelais (sous sa forme "dandin") avant de passer par Molière (Georges Dandin) et partir en Angleterre.
Le terme d'excentricité, défini comme une manière d'être, notamment dans l'habillement et l'apparence, qui rompt totalement avec la règle du commun des hommes, a commencé à s'appliquer au comportement humain dans les années 1780 ; parallèlement, le mot dandy apparaît vers la fin du — en Angleterre —, se distinguant de l'excentricité car il « joue avec la règle » mais la respecte encore : dans les années précédant la Révolution américaine, le premier couplet et refrain de la chanson Yankee Doodle tourne en dérision la pauvreté et les manières vulgaires des colons américains, suggérant qu'un Américain moyen possédant un simple poney et un vêtement orné pouvait être qualifié de « dandy » par rapport à ses compatriotes, suggérant aussi qu'un beau cheval et des vêtements à galons d'or permettaient de distinguer le macaroni anglais (appelé en France l’« élégant » ou le « merveilleux »).
Une autre origine possible est le dandy prat, pièce de monnaie de peu de valeur utilisée au sous Henri VIII, terme s'appliquant par la suite aux jeunes hommes médiocres mais qui veulent briller par leur habillement. D'autres origines sont aussi évoquées, comme, par exemple, le terme français dandin, ou ceux anglais dandle (se dandiner), dandelion, voire le prénom Andrew.
Selon le biographe d'Oscar Wilde, Daniel Salvatore Schiffer, le mot dandy date d'environ 1780 : dans une ballade écossaise anonyme est mentionné un jeune homme efféminé surnommé Andrew (diminutif Andy), « coq du village » raillé par la population notamment lorsqu'il se dandine derrière une jeune fille (« Andy is dandeling »).