Concept

Jiří Weil

Résumé
Jiří Weil, né le à Praskolesy et mort le à Prague, est un écrivain tchécoslovaque d'origine juive adhérent au parti communiste dans l'entre-deux guerres et ayant survécu à la Shoah Jiří Weil est né le à Praskolesy, une petite ville à de Prague, près de Horovice, en royaume de Bohême. Il est le second d'une famille de juifs orthodoxes. Son père possède une petite usine. Il termine ses études secondaires en 1919 et étudie les langues slaves et la littérature comparée à l'université Charles de Prague. Encore étudiant, il commence déjà à écrire et à traduire des textes. Il publie un premier roman Mesto sous le pseudonyme de Jiří Wilde. Il fait partie de cercles de jeunes intellectuels de gauche, comme le mouvement Devětsil, qui réunit les artistes les plus talentueux de l'avant-garde tchèque. En 1921, il adhère au parti communiste tchèque et occupe rapidement de hautes fonctions chez les jeunes communistes. Il devient journaliste au sein de la presse communiste tchécoslovaque de 1922 à 1931. Il publie son premier article dans le quotidien Rudé Právo sur la vie culturelle en Union soviétique. Il poursuit en même temps son travail de traducteur de russe en tchèque avec les œuvres de Boris Pasternak, Vladimir Lougovskoï, Vladimir Maïakovski et Marina Tsvetaeva. Il travaille ensuite à l'ambassade soviétique à Prague. Jiří Weil part pour la première fois en Union soviétique en 1922 avec les jeunes communistes. Il s'installe en URSS en 1933 et devient journaliste et traducteur des classiques marxistes-léninistes aux éditions du Komintern à Moscou. Il participe notamment à la traduction en tchèque de L'État et la révolution de Lénine. À l'instigation du NKVD, il fait passer des documents illégaux dans l'Allemagne nazie. Mais il est victime des purges staliniennes en 1934. Il est chassé du Parti communiste et exilé au Kazakhstan. De retour en Tchécoslovaquie en 1935, il rapporte un témoignage sévère sur ses expériences soviétiques dans un livre de reportage et dans deux romans, "De Moscou à la frontière" '1937) et La cuiller en bois (1938), un des premiers livres parlant du goulag.
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