Concept

Danse macabre

Résumé
vignette|redresse=1.2|Une des dix-sept gravures sur bois de la « Danse macabre du cloître des Saints-Innocents » à Paris.Publiées en 1485 par deux éditeurs parisiens, Guyot Marchant et Verard, elles furent diffusées dans toute l'Europe. vignette|redresse=1.2|Hans Holbein, Simolachri, Historie, e Figure de la Morte (1549). vignette|La représentation de la Danse macabre (1493) par Michael Wolgemut La Danse macabre est un motif artistique populaire à la fois présent dans le folklore européen et élaboré à la fin du Moyen Âge. Elle est un élément, le plus achevé, de l'art macabre du Moyen Âge, du au . La première Danse macabre semble être réalisée à Paris, au Charnier des Saint-Innocents en 1424. Elle se nourrit des inquiétudes des temps de crise en y répondant par la force de l'imaginaire. Par cette sarabande qui mêle morts et vivants, la Danse macabre souligne la vanité des distinctions sociales, dont se moque le destin, fauchant le pape comme le pauvre prêtre, l'empereur comme le lansquenet. C'est une leçon morale adressée aux vivants afin de réfléchir à notre condition : elle console les plus pauvres et apprend aux plus grands que personne n'est au-dessus des lois. Sa composition se fait de manière hiérarchique : elle fait d'abord entrer les « grands » (pape, empereur, roi, cardinal ou patriarche) puis descend l'échelle sociale en faisant entrer les « petits » (laboureur, enfant, cordelier, ermite). Les vivants sont donc des personnages représentant les différentes strates sociales et les morts sont squelettiques, dansent, font des cabrioles, se moquent et entraînent vers la mort les vivants, en s'affublant de leurs attributs (couronne, épée, instruments de musique). Celle-ci était une allégorie qui confrontait les spectateurs et spectatrices face à la réalité qui les entouraient à l'époque. Cette réalité était en fait que la mort était inévitable, et ce peu importe les croyances, l'âge et la classe sociale de la personne. Tout au long du et au début du , ce thème est peint sur les murs des églises, dans les cimetières d'Europe du Nord, sur les murs extérieurs des cloîtres, les charniers, les ossuaires.
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