Concept

Andrea Cesalpino

Résumé
Andrea Cesalpino (Andreas Caesalpinus en latin et André Césalpin en français), né le à Arezzo en Toscane et mort le à Rome, est un philosophe, médecin, naturaliste et botaniste italien. vignette|gauche|Andrea Cesalpino par Pio Fedi (1816-1892) au piazzale des Offices de Florence Andrea Cesalpino étudie à l'université de Pise. Il a pour maîtres : Realdo Colombo († 1559) en médecine et Luca Ghini pour la botanique. Après ses études, il enseigne la philosophie, la médecine et la botanique dans cette même université de Pise. Il contribue à la description de très nombreuses plantes en Italie. Il succède à Ghini à la tête du jardin botanique de Pise en 1554, fonction qu'il occupe jusqu'en 1558. Plus tard, il est appelé à Rome pour enseigner la médecine et être le médecin personnel du pape Clément VIII qui le nomme professeur de médecine au collège de la Sapience. Comme philosophe, il se fait remarquer par sa connaissance profonde des écrits d'Aristote. Ses travaux publiés restent sous l'influence d'Averroès; il y fait montre d'un certain panthéisme. Son œuvre philosophique la plus importante est Quaestionum peripateticarum libri quinque (livre paru à Florence en 1569) où il étudie la pensée d'Aristote. Il embrasse la doctrine des Averroïstes, représentant Dieu, non comme la cause, mais comme le fond et la substance de toutes choses, ce qui le fait accuser de panthéisme et même d'athéisme. Cependant, la Catholic Encyclopedia indique qu'il est resté catholique toute sa vie. Les doctrines philosophiques de Cesalpino sont combattues par Samuel Parker(1640-1688), archevêque de Cantorbéry, et par (médecin de Montbéliard, auteur d'un essai critique contre ses conceptions religieuses intitulé Caesae Alpes publié en 1597), qui le dénoncent à l'Inquisition. En médecine, à la suite de son maître Realdo Colombo, il est l'un des premiers à reconnaître la circulation du sang. Il décrit la fonction des valvules veineuses et reconnait le premier le sens centripète du flux sanguin veineux (1571). Il suppose l'existence des capillaires : vasa capillarimenta resoluta.
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