Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel (en allemand : Karl Wilhelm Ferdinand von Braunschweig-Wolfenbüttel), né le à Wolfenbüttel et mort le à Ottensen, est un aristocrate allemand du Saint-Empire romain germanique, duc de Brunswick-Lunebourg et prince de Wolfenbüttel de 1780 à sa mort.
Il est particulièrement célèbre en tant que commandant en chef de l'armée austro-prussienne en 1792, à la fois par le célèbre manifeste de Brunswick (25 juillet) et par la retraite de son armée après la bataille de Valmy (20 septembre).
Il est le fils aîné du duc Charles de Brunswick-Wolfenbüttel (1713-1780).
Sa mère est Philippine-Charlotte de Prusse (1716-1801), fille du roi de Prusse Frédéric-Guillaume , le « roi-sergent », et petite-fille par sa mère du roi de Grande-Bretagne George .
Charles-Guillaume-Ferdinand reçoit une éducation . Au cours de sa jeunesse, il voyage aux Provinces-Unies (capitale Amsterdam), aux Pays-Bas autrichiens (capitale Bruxelles), en France et dans le Saint-Empire.
Il est le frère aîné de duchesse Anne-Amélie de Brunswick.
Il fait ses premières armes sous le commandement de son oncle Ferdinand de Brunswick-Lunebourg (1721-1792).
Il reçoit le baptême du feu en 1757, au début de la guerre de Sept Ans, pendant la campagne d’Allemagne du nord , sous le commandement du duc de Cumberland. Sa charge à la tête d’une brigade d’infanterie à la bataille de Hastenbeck lui vaut une grande réputation.
Après la , son oncle, qui succède à Cumberland, le persuade de continuer la guerre comme officier d’état-major.
Les exploits du « prince héritier », comme il est appelé, lui valent une réputation accrue. . Dans des batailles décousues comme celle de Minden et de Warburg, il prouve qu’il est un excellent officier.
Après la fin de la guerre de Sept Ans (1756-1763), le prince visite l’Angleterre avec son épouse, la fille du prince de Galles Frédéric.
En 1766, il vient en France, où il est reçu avec tous les honneurs. À Paris, il fait la connaissance de Jean-François Marmontel.