Concept

Jacques Doriot

Résumé
Jacques Doriot, né à Bresles dans l'Oise le et mort à Mengen, dans le Wurtemberg (Allemagne), le , est un homme politique, journaliste et collaborationniste français. En 1936, après son exclusion du Parti communiste, il fonde le Parti populaire français (PPF) et reprend le journal La Liberté, qui prend position contre le Front populaire. Durant la Seconde Guerre mondiale, Doriot est un partisan radical de la collaboration et contribue à la création de la Légion des volontaires français contre le bolchevisme (LVF). Il combat personnellement sous l'uniforme allemand sur le front de l’Est, avec le grade de lieutenant. À la Libération, en 1944, il se réfugie en Allemagne et tente de mettre en place un . Il meurt lors du mitraillage de sa voiture par deux avions en maraude. Les circonstances de sa mort sont l'objet de controverses. Selon certaines thèses, il aurait été victime de divergences entre les nazis, mais les historiens penchent plutôt pour l'action d'avions alliés. Jacques Doriot est né le à Bresles (Oise). Il appartient à une famille ouvrière : son père est forgeron et sa mère couturière. Il fréquente, durant son jeune âge, l'école Somasco de Creil, où l'un de ses enseignants est le Guadeloupéen Gratien Candace avec qui il échange quelques passes d'armes à la Chambre dans les années 1920. Il commence à travailler dès l'âge de quinze ans dans une usine puis trouve un emploi dans une laiterie voisine. En 1915, à l'âge de , il s'installe à Saint-Denis et travaille dans plusieurs usines comme ouvrier métallurgiste. En 1916, il s'inscrit à la section locale des Jeunesses socialistes lesquelles partagent les idées pacifistes de la minorité de la SFIO. Il vit dans un milieu ouvrier lors de la guerre. En , il est mobilisé. En 1918, son unité est décimée au Chemin des Dames. Il est décoré de la Croix de guerre pour avoir ramené des lignes ennemies un camarade blessé, mais il est également condamné à un mois de prison pour indiscipline. Son unité part ensuite à l'Armée d'Orient, ce qui explique sa démobilisation tardive en 1920.
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