Concept

Illibéralisme

Résumé
L’illibéralisme est le rejet des principes de la vision libérale. Selon le politiste Matthijs Bogaards, il s'agit d'. Par antagonisme avec la notion de démocratie libérale, le terme est couramment décliné sous l'expression de . Celle-ci est déjugée par certains analystes qui mettent en cause son manque de consistance ou de pertinence. Théorisé à partir des années 1990, le terme émerge dans les années 2010, en particulier pour désigner les orientations des gouvernements hongrois et polonais respectivement dirigés par les partis Fidesz et Droit et justice. Viktor Orbán, Premier ministre hongrois depuis 2010, se réclame de l'illibéralisme dans un discours prononcé en 2014 et apparaît comme son principal défenseur. Certains observateurs relèvent des développements similaires en Roumanie, en Europe centrale et du Sud, en France, aux États-Unis, en Inde et plus largement en Asie du Sud, en Israël, en Turquie et au Venezuela. Vladimir Poutine est également parfois rattaché à cette tendance. En France, diverses personnalités politiques sont accusées de suivre cette orientation. Le terme est utilisé dans les années 1990 par Étienne Balibar et Pierre Rosanvallon, dans le domaine philosophique. Ce dernier le définit comme Pierre Rosanvallon caractérise notamment la culture politique française comme illibérale . Il estime que le bonapartisme est de cette culture politique : . Raymond Boudon utilise également le terme pour désigner . thumb|Fareed Zakaria introduit l'illibéralisme dans le débat politique et journalistique en 1997. Le terme est utilisé dans la littérature scientifique, notamment anglo-saxonne, s’intéressant aux transitions démocratiques dans les années 1990. Il est précisé et introduit dans le débat politique et journalistique en 1997 par Fareed Zakaria qui définit la comme . Soulignant que la démocratie et le libéralisme politique ont souvent existé l’un sans l’autre, il relève alors que . Selon son décompte, , ce qui l'amène à affirmer que . En contrepoint du propos développé par Francis Fukuyama dans La Fin de l'histoire et le Dernier Homme (1992), il considère que .
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