SilappatikaramSilappadikaram (சிலப்பதிகாரம்) ou Le Roman de l'anneau est l'une des Cinq Grandes Épopées de la littérature tamoule ancienne. C'est le prince poète Ilango Adigal, un moine jaïn, que l'on considère comme l'auteur de cette œuvre. On dit de lui qu'il était le frère de Senguttuvan de la dynastie Chera. En tant qu'œuvre littéraire, elle est considérée avec beaucoup d'estime par les Tamouls. La nature du livre est narrative, avec une tonalité moralisatrice sous-jacente. Il se compose de trois chapitres et compte un total de 5270 lignes de poésie.
Tamil literatureTamil literature has a rich and long literary tradition spanning more than two thousand years. The oldest extant works show signs of maturity indicating an even longer period of evolution. Contributors to the Tamil literature are mainly from Tamil people from south India, including the land now comprising Tamil Nadu, Kerala, Eelam Tamils from Sri Lanka, as well as the Tamil diaspora. The history of Tamil literature follows the history of Tamil Nadu, closely following the social, economical, political and cultural trends of various periods.
Sangam landscapeThe Sangam landscape (Tamil: அகத்திணை "inner classification") is the name given to a poetic device that was characteristic of love poetry in classical Tamil Sangam literature. The core of the device was the categorisation of poems into different tiṇais or modes, depending on the nature, location, mood and type of relationship represented by the poem. Each tiṇai was closely associated with a particular landscape, and imagery associated with that landscape—its flowers, trees, wildlife, people, climate and geography—was woven into the poem in such a way as to convey a mood, associated with one aspect of a romantic relationship.
Mot composéEn linguistique, un mot composé est une juxtaposition de deux lexèmes libres permettant d'en former un troisième qui soit un lemme (« mot ») à part entière et dont le sens ne se laisse pas forcément deviner par celui des deux constituants. Ainsi, un garde-fou est, en français, un lemme indépendant de garde et de fou dont le sens de « balustrade de protection sur un pont, près d'un fossé, empêchant de tomber » ne peut être deviné.
VarunaVaruna (devanāgarī वरुण [ʋəruɳə]) est l'une des divinités les plus importantes du panthéon du védisme en tant que dieu du ciel, du « serment » et de l'ordre du monde, le rita. Il devient dans l'hindouisme le dieu de l'océan, le gardien de l'orient (lokapala) de l'ouest. Le théonyme Varuṇa est, analogiquement, une dérivation du verbal vṛ (« entourer, couvrir » ou « retenir, lier ») au moyen d'un suffigal -uṇa-, pour une interprétation du nom comme « celui qui couvre ou lie », en référence à l'océan cosmologique ou à la rivière encerclant le monde, mais aussi en référence à la « liaison » par la loi universelle ou rta.
PatañjaliPatañjali (devanāgarī : पतञ्जलि) est un nom célèbre dans l'histoire intellectuelle du monde indien. Ce nom est porté, semble-t-il, par deux érudits distincts. Le premier Patañjali serait le grammairien qui écrit en 200 environ le Mahābhāṣya, « Grand Commentaire » de la « Grammaire en huit parties », la Aṣṭādhyāyī, composée en 400 av. J.-C. environ par le grammairien Pāṇini. Le deuxième Patañjali serait le compilateur réel ou mythique du recueil classique des Yoga Sūtra de date beaucoup plus récente, quelque part entre l'an 300 et l'an 500 .