Trilemme de MünchhausenLe trilemme de Münchhausen ou le trilemme d'Agrippa est un problème épistémologique proposée par le philosophe sceptique antique Agrippa. Il expose l'impossibilité d'établir une vérité absolue sur quoi que ce soit. En effet, toute tentative de fonder la connaissance sur une base solide tombe inévitablement sous un des trois écueils suivants : la regressio ad infinitum, où chaque argument justifiant une connaissance doit à son tour être vérifié, et ceci à l'infini la circularité logique, laquelle tente de justifier une thèse en l'employant implicitement l'argument dogmatique ou argument ex cathedra qui fait appel à un principe supérieur à la vérité que l'on souhaite démontrer, qui ne peut d'aucune manière être critiquée.
Justification (philosophie)En mathématiques, la justification est une démonstration visant à convaincre qu'une propriété (algébrique, géométrique, numérique...) est vraie. Par extension, en philosophie, la justification est un procédé rhétorique visant à légitimer, présenter comme pertinente et juste, une conception du monde. En épistémologie, la justification est une notion qui se compose de raisons ou preuves présentées en soutien à la vérité d'une croyance ou d'une affirmation, avec lesquelles elle se confond.
CohérentismeLe cohérentisme est une théorie épistémologique qui postule que la justification et la véracité des croyances reposent sur leur cohérence interne au sein d'un système de connaissances. Selon le cohérentisme, la validité d'une croyance dépend de son harmonie avec d'autres croyances déjà acceptées. Une croyance est justifiée si elle s'intègre sans contradiction au sein du réseau global de croyances d'un individu. L'idée sous-jacente est que les croyances individuelles ne sont pas évaluées de manière isolée, mais plutôt en fonction de leur capacité à créer un ensemble de pensées logiquement connectées.
Fondationnalismevignette|Buste de René Descartes. En philosophie de la connaissance, le fondationnalisme est, la théorie selon laquelle nos connaissances sont justifiées si elles reposent sur des croyances de base qui sont évidentes (c'est-à-dire justifiées par elles-mêmes). Ces dernières croyances sont non-inférentielles en ce sens qu'elles ne sont pas inférées pas sur d'autres croyances.