Concept

Société de l'Océan noir

Résumé
thumb|Tōyama Mitsuru (centre) et Yoshio Kodama (premier rang, second à partir de la droite) à une réunion de la société de l'Océan noir, 1929. La était un influent groupe pan-asiatique doublée d'une société secrète active au Japon de 1879 à 1945. Elle fut considérée comme ultranationaliste par les forces alliées lors du tribunal militaire international pour l'Extrême-Orient. Fondée à l'origine sous le nom de Koyōsha par Hiraoka Kotarō (1851–1906), un riche propriétaire de mines et ex-samouraï qui avait des intérêts miniers en Mandchourie, Tōyama Mitsuru et d'autres anciens samouraï du domaine de Fukuoka, la société prônait un retour à l'ancien ordre féodal japonais avec des privilèges spécifiques et des allocations du gouvernement pour la classe des samouraï. Elle participa aux différentes révoltes d'ex-samouraï à Kyūshū contre le nouveau gouvernement de Meiji mais elle abandonna son but initial après l'écrasement de la rébellion de Satsuma en 1877, rejoignit le mouvement pour la liberté et les droits du peuple et forma une organisation politique appelant à la création d'un parlement national. En 1881, la société changea à nouveau de direction. Son but cette fois était d'« honorer la famille impériale, de respecter l'empire et de protéger les droits du peuple ». Son but caché était cependant de pousser à l'expansion militaire japonaise et à la conquête du continent asiatique. C'est cela que représentait le nouveau nom choisi par le groupe, Gen'yōsha, en référence à la mer de Genkai qui séparait le Japon de la Corée. Les tactiques utilisées par la société de l'Océan noir pour parvenir à ses objectifs étaient loin d'être pacifiques. Débutant comme une organisation terroriste, elle attira des personnalités du crime organisé pour mener des actions violentes et même des assassinats contre des étrangers et des politiciens libéraux et ce bien qu'elle continuait de recruter des anciens samouraï. En 1889, la société de l'Océan noir critiqua sévèrement la révision des traités inégaux menée par le ministre des Affaires étrangères Ōkuma Shigenobu.
À propos de ce résultat
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.