Yverdon-les-Bains est une ville et une commune suisse du canton de Vaud, située dans le district du Jura-Nord vaudois, dont elle est le chef-lieu.
Yverdon-les-Bains est située à l'ouest du plateau suisse à au sud-ouest de Berne, à 30 km au nord de Lausanne, à l'extrémité sud-ouest du lac de Neuchâtel.
Le territoire d'Yverdon-les-Bains s'étend sur . Lors du relevé de , les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient de sa superficie, les surfaces agricoles , les surfaces boisées et les surfaces improductives .
Du octobre 1953 au novembre 1960, la ville d'Yverdon se dote de la technologie du « gyrobus » (première ville au monde à adopter cette technologie) pour la mise en place d'un réseau de transports en commun, avant d'opter pour un réseau de bus classiques.
Réseau de bus urbain, TRAVYS
Sur la Ligne ferroviaire du Pied-du-Jura (Lausanne-Yverdon-Neuchâtel-Bienne)
Sur la ligne ferroviaire Yverdon-Fribourg
Le Chemin de fer Yverdon-Sainte-Croix
Autoroute A1, Sortie 25 (Yverdon-Sud)
Autoroute A5, Sortie 2 (Yverdon-Ouest)
Aérodrome d'Yverdon-les-Bains
gauche|vignette|Vue du château depuis la Place Pestalozzi.
L'étymologie d’« Yverdon » ( ) est peu claire. En l'état actuel de la recherche, il semble impossible de déterminer de manière certaine si le nom a été formé avec le nom d'une personne ou avec le nom commun homonyme. En effet, ce toponyme, attesté sous la forme latinisée « Eburodunum » provient du celtique « eburo », c'est-à-dire « Eburos » (nom de personne celtique) ou du nom commun « ibar », if, suivi de l'élément « dūno- », fort, forteresse, oppidum. Parmi les plus anciennes mentions, on trouve vers l'an 300 « Eburoduno », vers 325, « castrum Ebredunense », en 971 « in pago Everdunense », en 1177 « in valle de Euerdun », en 1324, « Stephanus de Yverdun ». Par la suite, on trouve régulièrement « Yverdon » (en francoprovençal « Invèrdon »), mais sous l'Ancien Régime, l'administration bernoise utilise aussi la forme allemande « Ifferten ».