La révolution roumaine de 1989 fut un coup d'État facilité par une série d'émeutes et de protestations qui se déroulèrent en décembre 1989 et qui aboutit au renversement et à l'exécution du dictateur communiste Nicolae Ceaușescu et de son épouse. Cet événement inaugure le début de la métamorphose du régime communiste en démocratie parlementaire, et de la nomenklatura en une bourgeoisie libérale.
La nature exacte de cette « révolution » est l'objet d'interprétations divergentes, car les différents événements recensés vont de l'émeute populaire spontanée au coup d'État interne monté par des dirigeants du Parti communiste roumain avec l'aide possible de services secrets étrangers et accompagné d'une manipulation médiatique dans le but de permettre à la nomenklatura de se maintenir aux affaires, de sorte que toute interprétation des faits peut s'appuyer sur des sources contradictoires.
Comme dans les autres pays de l’Europe de l'Est, la grande majorité de la population souffrait de l'absence de libertés civiles et de la politique économique de Ceaușescu (remboursement de la dette extérieure par l'exportation de la production agricole combiné à des projets de constructions surdimensionnées) qui étouffaient toute vie sociale et maintenaient la population dans la misère matérielle. La pénurie alimentaire et l'ambiance de suspicion et de terreur entretenue par la police secrète (Securitate), étaient les principales sources du mécontentement. La perestroïka et la glasnost, promues par le « grand frère soviétique » dirigé par le réformateur Mikhaïl Gorbatchev, n'ont pas été adoptées par le gouvernement de Ceaușescu.
En 1978 déjà, le lieutenant général Ion Mihai Pacepa, vétéran de la Securitate, avait fait défection et s'était réfugié aux États-Unis. En 1986, Pacepa révèle, dans son livre Red Horizons: Chronicles of a Communist Spy Chief, divers détails sur le rôle de Ceaușescu au sein du bloc de l'Est, tels que son soutien aux mouvements terroristes arabes, ses entreprises d'espionnage industriel aux États-Unis et ses efforts constants et élaborés pour obtenir la sympathie et le soutien des pays occidentaux.
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Le palais du Parlement (Palatul Parlamentului) situé à Bucarest en Roumanie, est un gratte-ciel stalinien (par son style soréal, non par l'époque de sa construction) qui abrite le Parlement roumain composé de la Chambre des députés et du Sénat. Voulu par le dictateur communiste Nicolae Ceausescu, avec sa surface intérieure de , il est l'un des plus grands bâtiments d'Europe avec le marché aux fleurs d'Aalsmeer (Pays-Bas) et le complexe de bureaux « Cœur Défense » (France).
L’Église orthodoxe roumaine (en roumain : Biserica Ortodoxă Română) est une juridiction autocéphale de l'Église orthodoxe. Son Patriarche porte le titre d'« Archevêque de Bucarest, Métropolite de Munténie et Dobrogée, Locum Tenens de Césarée de Cappadoce, Patriarche de toute la Roumanie et président du Saint Synode, avec résidence à Bucarest » (le titulaire actuel est Daniel Ciobotea depuis le ).
La Securitate ( en roumain), dont l'appellation officielle était Departamentul Securității Statului (), est la police politique secrète roumaine sous l'ère communiste. Elle a succédé à la Siguranța statului () en 1945, après la sévère épuration de cette dernière. Rapportés au nombre d'habitants, ses effectifs étaient parmi les plus importants de toutes les polices secrètes du bloc communiste, si l'on compte les informateurs civils.