Pâques est la fête la plus importante et la plus anciennement attestée du christianisme. Elle commémore la résurrection de Jésus, que le Nouveau Testament situe le surlendemain de la Passion, c'est-à-dire le « troisième jour ». La solennité, précédée par la Semaine sainte, dernière partie du carême, commence dans la nuit qui précède le dimanche de Pâques, par la veillée pascale.
Attestée depuis le , Pâques plonge ses racines dans la Pâque juive (Pessa'h) qui commémore la sortie d'Égypte du peuple hébreu. Pour les chrétiens, qui reconnaissent en Jésus le Messie, Pâques commémore sa résurrection trois jours après la Cène (célébrée le Jeudi saint), dernier repas qu'il a pris avec ses disciples le jour de la Pâque juive, la veille de sa Passion (célébrée le dimanche des Rameaux et le Vendredi saint), selon le Nouveau Testament.
D'un point de vue théologique, par sa mort et sa résurrection, Jésus-Christ, fils de Dieu, rachète l’homme et l’extirpe de l'esclavage du mal et du péché (mystère de la rédemption). Le sens de Pâques est la victoire de la vie sur la mort.
La date de Pâques est fixée par le concile de Nicée au premier dimanche après la première pleine lune qui suit le . Les Églises occidentales, qui ont adopté le calendrier grégorien, célèbrent souvent Pâques à une date différente de celle des Églises orthodoxes, qui elles se réfèrent toujours au calendrier julien. Le décalage peut aller jusqu'à cinq semaines selon les années.
Dans de nombreuses cultures antiques païennes, au printemps, on fête la lumière, la renaissance (les oeufs symbolisant le commencement dans la culture égyptienne) de la nature après les longs mois d'hiver, ce qui est parfois symbolisé par le retour ou le réveil d'une divinité. Au Proche-Orient, comme leurs ancêtres cananéens, les Hébreux et leurs voisins babyloniens, mésopotamiens offrent à leurs dieux les prémices (bikkourim) de leur moisson.
En 725 en Grande-Bretagne, Bède le Vénérable mentionne la déesse Éostre qui symbolise le renouveau et annonce le printemps.