Concept

Théophile Moreux

Résumé
Théophile Moreux dit l'abbé Moreux, né le à Argent-sur-Sauldre (Cher) et mort le à Bourges, est un prêtre, astronome et un météorologue français. Il est célèbre par de nombreuses publications de vulgarisation destinées à faire connaître l'état des sciences du début du au plus large public possible. Louis Théophile Moreux naît en 1867 de Jean-Baptiste Moreux (1836-1892) instituteur à Argent-sur-Sauldre, et d'une mère très croyante, Marie Eugénie Morin (1845-1934). Son père étant nommé à la Chapelle-Saint-Ursin, c’est là qu’il fait ses classes primaires. En 1879, il entre au lycée de Bourges et, en 1883, au petit séminaire Saint-Célestin, puis quelques années plus tard, au Grand Séminaire de Bourges. En 1889, il est nommé professeur de mathématiques à Saint-Célestin à Bourges (aujourd’hui lycée Jacques-Cœur), puis à 24 ans, en 1891, il est ordonné prêtre et enseigne au petit séminaire comme professeur de sciences et de mathématiques jusqu'en 1906. En 1892, il devient secrétaire de Jean-Pierre Boyer, futur cardinal et archevêque de Bourges, puis chanoine honoraire de la cathédrale Saint-Étienne. En 1893, il adhère à la Société astronomique de France où il entre en contact avec Camille Flammarion, une relation d'une quinzaine d'années à partir de 1896. En 1899, il fonde son premier observatoire d'astronomie qu'il installe au petit séminaire Saint-Célestin. alt=L'observatoire de l'abbé Moreux|droite|sans_cadre|L'observatoire de l'abbé Moreux En 1907, il construit son propre observatoire au 22 de la rue Ranchot. Il fait de nombreuses conférences pour obtenir le soutien financier nécessaire pour la construction de l’observatoire et l’achat d’instruments : lunettes, télescope. Il participe à de nombreuses expéditions scientifiques pour observer les éclipses totales du Soleil (1900 Elche ; 1905 Sfax) et adresse régulièrement des notes à l'Académie des sciences pour présenter ses théories et ses observations de Mars et du Soleil. L'abbé Moreux se fait connaître par le grand public grâce à ses nombreux articles de vulgarisation dans la presse de l'époque, comme le Petit Journal.
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