Lhistoire des Juifs en Belgique ou sur le territoire lui correspondant actuellement, est attestée du jusqu’à nos jours. Une première installation de Juifs rhénans a lieu le long de l’axe commercial Bruges-Cologne mais elle disparaît ou se réduit presque totalement avant la fin du . Des crypto-juifs venus de la péninsule ibérique s’installent également deux siècles plus tard dans le Nord du pays afin d’échapper à l’Inquisition mais c’est surtout à partir du que se constitue le tissu juif du pays, avec un noyau de issues des communautés de France, des Pays-Bas et d’Allemagne, rejoints un siècle plus tard par des vagues originaires pour la plupart d’Europe de l’Est. La communauté atteint un pic à à la veille de la Seconde Guerre mondiale et de la Shoah. Principalement concentrée autour des grandes villes de Bruxelles et d’Anvers, elle est actuellement descendue à moins de . vignette|gauche|Pierre tombale de Tirlemont datant de 1255-56, avec l'inscription hébraïque : « Une pierre gravée et placée à la tête de (la) dame Rivkah, fille de monsieur Moshé, qui décéda l'an 5016 et qu'elle repose au jardin d'Éden ». Des Juifs ont pu suivre les conquérants romains de la Gaule Belgique et aurait pu y persister sous le royaume franc, mais la première mention incontestée d’une présence juive remonte aux environs de 1200, à la suite de l’arrivée de quelques familles en provenance de la région de Rhénanie ; suivant vraisemblablement l’axe commercial Bruges-Cologne, ils laissent des traces historiques principalement: à Jodoigne (au début du ), à Louvain (1220), à Arlon (1226), à Tirlemont (1232), à Bruxelles, Saint-Trond et Hasselt (première moitié du ), puis plus tard à Léau (1253) et à Malines (1273). À Anvers, leur présence est attestée seulement à la fin du . Plus tard, les taxes qui étaient exigées des commerçants juifs aux franchissements de ponts et des portes de villes, témoignent de leur présence dans les villes de Tournai, de Mons et de Namur.