Esquimaux ou Eskimos (ou plus rarement Eskimaux) est un exonyme utilisé pour nommer principalement les Inuits mais également les Yupiks. Ces peuples autochtones de l'Arctique vivent en Alaska, dans le Grand Nord canadien, au Groenland et en Sibérie orientale. Bien que les Inuits représentent la majorité de la population désignée par le terme Esquimau, ce terme, popularisé par les explorateurs du , ne distingue aucune ethnie particulière. Il n'est pas utilisé par les Inuits eux-mêmes et est de nos jours considéré comme discriminatoire voire insultant par ces derniers. L'ensemble des peuples couverts par le terme « esquimaux », y compris les Yupiks, est représenté au sein du conseil circumpolaire inuit.
Par extension, l'expression « langues eskimos » désigne aussi un groupe de la famille des langues eskimo-aléoutes qui comprend les langues inuites et les langues yupik.
Le terme français le plus commun, esquimau (féminin esquimau, parfois esquimaude, pluriel esquimaux) est attesté pour la première fois en 1691 dans la Nouvelle relation de la Gaspésie de Chrétien Le Clercq (sous l'orthographe eskimau, pluriel eskimaux), où il désigne les « habitants des régions arctiques de l'Amérique ».
La dénomination pourrait venir d'un terme algonquin du signifiant « mangeur de viande crue ». Une autre hypothèse émanant de certains linguistes fait valoir que les premiers explorateurs européens ont obtenu le terme à partir d'un autre mot algonquin micmac ayant rapport avec les raquettes à neige. D'autres encore ont proposé qu'il signifiait « les locuteurs d'une langue étrangère ».
Le terme a été popularisé par les explorateurs polaires du , notamment dans les revues de voyages telles que Le Tour du monde. D'après le missionnaire Francis Barnum (1849-1921), le nom viendrait du missionnaire jésuite français Charlevoix établi au Canada au ; ce qui est peu crédible, puisque Charlevoix arrive au Québec en 1705 alors que le terme est attesté en 1691.
Les eskimologues, aujourd'hui inuitologues, ont adopté au , le terme « eskimo », invariable dans l'orthographe danoise, pour désigner traditionnellement le groupe linguistique.
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vignette|Une mère et un son enfant Nunivak cup'ig. Les autochtones d'Alaska sont les premiers habitants de l'Alaska aux États-Unis. Les différents peuples autochtones sont les Iñupiat, Yupiks, Aléoutes, , Tlingits, Haïdas, Tsimshians, et un certain nombre d'Athabaskans du Nord. Les autochtones d'Alaska sont répartis par le gouvernement fédéral en tribus d'Alaska, qui elles-mêmes sont réparties en , les .
The Yupiit or Yupiat (sg. Yup'ik, dual Yupiik), also from the (including on Nelson Island and Nunivak Islands) to Bristol Bay as far south as the Alaska Peninsula at Naknek River and Egegik Bay. They are also known as Cup'ik by the Chevak Cup'ik-speaking people of Chevak and Cup'ig for the Nunivak Cup'ig-speaking people of Nunivak Island. The Yupiit are the most numerous of the various Alaska Native groups and speak the Central Alaskan Yup'ik language, a member of the Eskimo–Aleut family of languages.
Les autochtones d'Amérique constituent les peuples qui habitaient les Amériques avant la colonisation européenne, ainsi que leur descendance. Les termes Amérindiens, Indiens d'Amérique et Indiens sont toujours utilisés pour les désigner, mais sont controversés au Canada. La présence humaine dans cette partie du monde remonte au Paléolithique. En 1492, ces peuples occupent la totalité des Amériques : Amérique du Nord, Amérique centrale, Amérique du Sud, ainsi que les Caraïbes.
Siberian scientists showed by their scientific investigations that brines of Siberian Platform are a very important hydro mineral resource for economical development of the East Russia. Prospects for the integrated mining of the hydromineral resources in R ...